Évènements

La nuit comme agent du crime…, Guillaume Garnier (membre du CRIHAM, Poitiers)

Anthropologie de la nuit

Jeudi 25 Avril 2019 10:30 - 13:00
Salle 304F du LESC (3e étage)
MSH Mondes (bât. Ginouvès)
21, allée de l’Université, Nanterre

Présentation

affiche nuit Garnier

Est-il possible de dépasser l’idée d’une nuit comme simple cadre ou environnement favorable de la criminalité ? L’objet de cette intervention entend singulariser le rôle de la nocturnité dans des grandes affaires criminelles du XIXe siècle (JB Troppmann, Alphonse Caillard…) afin de construire une réflexion d’une nuit comme « actant » de l’événement. Elle participe à son déroulement, à sa réussite et à la construction de sa mémoire.


image nuit 07102011 iceberg devant Mittimatalik webLe séminaire de recherche « Anthropologie de la nuit » réunit des chercheurs de plusieurs disciplines ayant pour objectif de contribuer à la construction de l’objet « nuit » en anthropologie. Phénomène physique dont la durée varie selon la position géographique et le moment de l’année, la nuit est l’objet de perceptions et de représentations culturelles diverses ; celles-ci impliquent des constructions du temps, de l’espace, des êtres et de leur agentivité, qui sont jusqu’à présent moins étudiées en elles-mêmes que comme complément du savoir et des activités diurnes.

Abordée depuis plusieurs disciplines, la nuit se révèle bien davantage que le cadre du sommeil ou des activités non diurnes. Ce champ de recherche concerne l’ensemble des objets et des processus étudiés par l’anthropologie (le corps et ses techniques, la notion de personne, la culture matérielle, les échanges économiques, les croyances et les représentations du monde surnaturel, les conceptions de l’espace et du temps).

Deux questions sont au cœur de ce programme : les organisations spécifiques de la nuit sont-elles soumises à des contraintes physiologiques qui régulent leur fonctionnement ? Limitent-elles l’espace d’autonomie des acteurs, ou à l’inverse l’institution de ces ordres collectifs parvient-elle à reconfigurer les rythmes biologiques des individus ? Comment la cognition, les techniques au sens large, la gestion de l’espace et du temps dans le groupe étudié, sont-elles affectées par les contraintes particulières liées à des activités instaurées dans le temps nocturne ?

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