Gilles Raveneau

 
Gilles Raveneau
Chercheur affilié
Habilité à diriger des recherches
Gilles Raveneau
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Domaines de recherche

Népal, Italie, France, Suisse

Parcours universitaire et professionnel

[English version below]

Les travaux de Gilles Raveneau se structurent autour de cinq axes principaux qui se recoupent à différents endroits : anthropologie de la prise de risque et travail en milieu extrême ; anthropologie du sport et des activités physiques de pleine nature ; anthropologie des contraintes sociales et politiques de la gestion du corps ; anthropologie des émotions et des affects ; méthode et théorie de la pratique ethnographique.

Ses intérêts de recherche se regroupent à la fois autour du milieu naturel (montagne et mer pour l’essentiel), plus particulièrement situé sur l'axe vertical (altitude et profondeur limites représentant chacune à leur façon une des "extrémités" du monde), et autour des métiers et des activités à risque que la nature propose aux individus. Dans son travail de thèse sur les pêcheurs de corail de Méditerranée, comme dans la recherche conduite actuellement sur les cristalliers du Népal ou celle poursuivie précédemment sur les cristalliers des Alpes (France, Suisse, Italie), il a cherché à comprendre des activités de pleine nature à fort engagement corporel qui ne soient pas uniquement sportives, mais qui s’articulent à la recherche passionnée d’un matériau précieux (corail, cristaux et minéraux). Ce faisant, il a mis au jour que la prise de risque au fondement de la pratique des corailleurs et des cristalliers est liée étroitement aux rivalités et aux échanges agonistiques des individus, à cette manière particulière de former un groupe tout en ayant l’air d’en refuser l’existence et qui les porte à la marge. Cette perspective a conduit Gilles Raveneau à s'interroger sur ce qui détermine la valeur de la vie sociale : honneur ou intérêt ? Elle montre la récurrence de cette opposition, entre la dignité des hommes et leur valeur subjective d’un côté, et les calculs où se déterminent la valeur relative des objets de l’autre. Elle renvoie également à la place qu’occupe la nature dans ces activités, à l’engagement et aux épreuves physiques qu’il faut surmonter, aux Puissances de la Nature qui permettent la découverte (des matériaux précieux) et/ou la sanction (l’accident, la mort).

Au-delà de sa contribution au renouvellement de l’anthropologie de la prise de risque et de la valeur, et des recherches sur les frontières du sport, Gilles Raveneau a entamé un programme de recherche sur la question du goût et du dégoût face au corps aujourd’hui, des émotions et des affects que cette question produit. L’idée est de porter le regard à la fois vers ce que nos sociétés valorisent et tendent à refouler en dehors de nos espaces mentaux, proposent en modèle et relèguent dans les coulisses de la vie sociale. En faisant porter l’interrogation sur les contraintes sociales et politiques de la gestion de son corps par l’individu, il entend explorer à présent l’autre versant de la question des épreuves corporelles en s’intéressant à l’extension du domaine du bien-être (physique et psychique), catégorie centrale aujourd’hui dans nos sociétés occidentales.

Membre du LESC depuis 2000, Gilles Raveneau participe également aux travaux sur les cultures sportives du Centre de recherches sur le Sport et le Mouvement (CeRSM), EA 2931, à Paris Nanterre, et il est membre associé depuis 2004 du Centre Nantais de sociologie (CENS), UMR 6025, de l’université de Nantes où il a collaboré ponctuellement à certains enseignements. Il est par ailleurs co-responsable avec Dominique Memmi et Emmanuel Taïeb du Réseau thématique 17 « Gestion politique du corps et des populations » de l’Association française de sociologie (AFS) depuis 2006 et responsable de l’axe de recherche « Corps et sciences sociales » de la Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord depuis 2009. Il est aussi membre du comité de rédaction et de lecture de plusieurs revues (Ethnologie Française, Le Journal des Anthropologues, Sciences sociales et sport, Nature et récréation)

Gilles Raveneau est engagé depuis de nombreuses années dans des Sociétés savantes et des associations dans lesquelles il a œuvré pour un rassemblement des ethnologues et des anthropologues. Il a été l’un des organisateurs des Assises de l’ethnologie et de l’anthropologie en France, en 2007, où s’est exprimée la volonté collective de fonder une nouvelle structure fédérative de la discipline. L’Association Française d’Ethnologie et d’Anthropologie (AFEA) a ainsi vu le jour en janvier 2009 et Gilles Raveneau en a été le premier président (2009-2012).

 

Gilles Raveneau’s work is structured around five main axes that intersect in different places: anthropology of risk-taking and work in extreme environments; anthropology of sport and physical activities in the wild; anthropology of social and political constraints on body management; anthropology of emotions and affects; method and theory of ethnographic practice.

His research interests are centered around the natural environment (the mountains and the sea, mainly), and around the risky trades and activities that nature offers to individuals. In his thesis work on Mediterranean coral fishers, as in his present research on the crystal-gatherers in Nepal or his previous research on the crystal-gatherers of the Alps (France, Switzerland, Italy), he aims to understand physically demanding outdoor activities that are not uniquely athletic, but that are connected to the passionate search for precious materials (such as coral, crystals, and minerals). In doing so, he reveals that risk-taking, which is the basis of the coral and crystal gathering, is closely linked to rivalries and agonistic exchanges between individuals, in this particular way of forming a group which seems to deny its existence and which brings them to the margins. This perspective led Gilles Raveneau to question what determines the value of social life: honor or interest? It reveals the recurrence of this opposition, between man’s dignity and their subjective value on the one hand, and on the other hand, the calculations that determine the relative value of objects. This perspective also refers to nature’s position in these activities, to the physical commitment and trials one must overcome, to the Powers of Nature that allow for the discovery (of precious materials) and/or consequences (accident, death).

Beyond his contribution to the renewal of the anthropology of risk-taking and value, and research on the frontiers of athletics, Giles Raveneau initiated a research project on the question of both taste and disgust with the body today, and the emotions and affects that this question arouses. The idea is to simultaneously look at what our societies value and tend to repress outside our mental spaces, propose as a model, and relegate them behind the scenes of social life. By questioning the social and political constraints on the individual’s management of their body, he now intends to explore the other side of this question by taking an interest in the growth of the domain of well-being (physical and psychic), a central theme today in our Western societies.

Member of the LESC since 2000, Gilles Raveneau also participates in the work on athletic culture of the Centre for Research on Sports and Movement (CeRSM), EA 2931, at Paris Nanterre, and he has served as an associate member since 2004 at the Nantes Centre for Sociology (CENS), UMR 6025, at the University of Nantes, where he collaborated on certain teachings. He is furthermore a co-leader with Dominique Memmi and Emmanuel Taïeb of Thematic Network 17 “Political Management of the Body and Populations” of the Association Française de Sociologie since 2006, and coordinator of the research axis “Body and social sciences” at la Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord since 2009. He is also a member of the editing and reading committee for several reviews (Ethnologie Française, Le Journal des Anthropologues, Sciences Sociales et Sport, Nature et Récréation).

Gilles Raveneau has, for many years, committed himself to scholarly societies and associations, in which he worked to gather together ethnologists and anthropologists. He was one of the organisers of the Assises de l’ethnologie et de l’anthropologie in France, in 2007, where a collective desire to found a new federative structure for the discipline was expressed. The Association Française d’Ethnologie et Anthropologie (AFEA) was then founded in January 2009 and Gilles Raveneau was the first president (2009-2012).

Gallenga, Ghislaine et Gilles Raveneau (éds), 2017, Temporalités et sérendipité (s.l., s.n.) [Temporalités, 24].
Memmi, Dominique, Gilles Raveneau et Emmanuel Taïeb (éds), 2016, Le social à l’épreuve du dégoût (Rennes, Presses universitaires de Rennes).
La 4e de couv. indique :"Corps du malade, du mourant, du mort, du pauvre : au coeur de nos sociétés contemporaines, des agents administrent pour le monde social et à sa place les marges de la vie biologique et sociale. Comment les pompiers, les travailleurs sociaux, les employés des pompes funèbres, les aides-soignantes, les infirmières et médecins se débrouillent-ils avec le "sale boulot" ? Parmi les émotions dont ils peuvent être affectés, il en est une, particulièrement archaïque, apparemment spontanée et difficile à réprimer : le dégoût. Il renvoie aux sensations du corps, mais recèle aussi une dimension sociale : pas seulement dégoût du goût des autres, mais peur de devenir comme eux, surtout s'ils sont jugés socialement inférieurs. Le dégoût traduit une urgence à se "séparer". Réaction somatique à la crainte du rapprochement physique et social, émotion "mixophobe", le dégoût trace une frontière avec l'Autre, révélant les inavouables sociaux de nos sociétés. Cet ouvrage interroge ce que le dégoût "fait" aux interactions. On y découvre l'opposition radicale entre coulisses et scène, régie par l'autocensure professionnelle, et les mille stratagèmes permettant d'affronter ce qui révulse. Limitation du toucher, port de gants, lavage obsessionnel, embellissement du cadavre et toilettage des mots eux-mêmes, autant de techniques visant à mettre à distance la vie organique... des autres. Révélatrices d'une souffrance spécifique au travail, ces stratégies professionnelles avouent une ambivalence d'autant plus menaçante qu'elle semble de plus en plus indicible. Car secrété par le processus de civilisation, le dégoût est pris dans des interdits sociétaux incitant à le taire. Cela en fait un instrument d'autant plus précieux de lecture du monde social. Cet ouvrage apporte ainsi une contribution importante à l'histoire, à la sociologie et à l'anthropologie des sensibilités."
Raveneau, Gilles et Antoine Marsac (éds), La restitution des données d’enquête ethnographique (Nanterre, Presses universitaires de Paris Ouest) [Ethnographie plurielle].
Raveneau, G., 2019, Les deux corps du malade du cancer. Politiques du cancer, témoignage et asymétrie des savoirs, Ethnologie française, 173 : 183-193, en ligne : https://www.cairn.info/revue-ethnologie-francaise-2019-1-page-183.htm.
Raveneau, G., 2016, Além do princípio de neutralização e de engajamento dentro da experiência da pesquisa antropológica, Trabalho & Educação, 25 (1) : 147-167, en ligne : https://seer.ufmg.br/index.php/trabedu/article/view/7872.
Neste artigo, pretendo examinar, de forma sucinta, algumas das dificuldades e condições de investigação com as quais eu fui confrontado ao longo de minhas pesquisas etnográficas nesses últimos anos, partindo da hipótese de que elas podem nos esclarecer sobre a natureza da situação e da relação etnográfica, bem como sobre o processo de pesquisa e de conhecimento que está em jogo. Se esta reflexão é necessariamente ligada à especificidade de minha experiência etnográfica, as ideias aqui expostas dialogam com as ideias propostas na antropologia, na etnologia e na sociologia nesses últimos trinta anos. Questionando o dispositivo de conhecimento proposto pela antropologia por meio da observação participante e partindo do pressuposto de que, para o antropólogo, o objeto de pesquisa não é neutro, mas, pelo contrário, se inscreve dentro de um percurso pessoal e um projeto específico, este artigo deseja demonstrar que é possível sair da oposição estéril entre objetividade e subjetividade na experiência de pesquisa antropológica e ensaiar uma reconciliação entre a "pureza" dos dados colhidos na investigação e o envolvimento necessário do pesquisador em seu campo de pesquisa. Este artigo tentará responder à questão de saber como romper, não só intelectualmente, mas também concretamente com o dogma da pureza dos dados da investigação e do que fazer de seu engajamento e de seu lugar no campo de pesquisa.
Gallenga, G. et G. Raveneau, 2016, Dynamiques temporelles et sérendipité dans les recherches contemporaines, Temporalités. Revue de sciences sociales et humaines, 24 : 3-14, en ligne : https://temporalites.revues.org/3474.
Sérendipité et temporalité. Voilà deux termes faits a priori pour s’entendre, mais dont l’association reste pourtant obscure au novice. Sérendipité en particulier, malgré un succès d’estime ces dernières années, n’est pas encore un terme très usité. Il évoque le hasard, bien sûr, mais aussi la sagacité, l’esprit de curiosité, l’agilité, la disponibilité mentale, bref tout ce qui permet de rester à l’affût du neuf et du surprenant. De quoi s’agit-il à l’origine et d’où provient ce terme étrang...
Raveneau, G., 2015, Des sports à la jonction de la passion du bien-être et du culte du corps, Jurisport (la revue juridique et économique du sport), 151 : 25-29.
Raveneau, G., 2013, Contribution des rites à la suppléance familiale/Contribution of rites to family substitution, Adolescence, 31 (1) : 169-179, en ligne : https://www.cairn.info/revue-adolescence-2013-1-page-169.htm.
Partant d’une recherche ethnographique dans deux Maisons d’enfants à caractère social (MECS), cet article interroge la manière dont le rite et la ritualisation peuvent contribuer à la suppléance familiale. On examine les conditions favorables à l’apparition et à l’utilisation des rites et l’on observe comment ils peuvent être des outils possibles d’inclusion et de participation sociale, associés à la production d’une culture morale et éducative. On fait l’hypothèse que la psychologisation « sauvage » des problèmes par les professionnels et le recours quasi exclusif aux psychologues cliniciens comme régulateur des difficultés dans ces institutions tendent à sous-évaluer l’intérêt et l’efficacité des rituels, au profit de la seule « clinique de la parole ».
Raveneau, G., 2013, Contribution des rites à la suppléance familiale, Souffles, 206 : 15-19.
Raveneau, G., F. Loux et J.-P. Peter, 2012, Le corps, entre anthropologie et histoire, Ethnologie française, 42 (2) : 343-349, en ligne : https://hal-univ-paris10.archives-ouvertes.fr/hal-01468715.
Raveneau, G., 2012, Du cristal au corail, le fil de l’ethnologue, Fusées, 21 : 101-103.
Raveneau, G., 2019, Value and social life of Alpine crystals, The anthropology of precious minerals (Toronto, University of Toronto Press).
Cet article propose de réfléchir à l’organisation et aux effets de la mise en circulation de minéraux alpins entre des mondes sociaux différents (amateur, professionnel, scientifique, patrimonial) et d’étudier leur processus de marchandisation et de démarchandisation. Il s’appuie sur l’idée selon laquelle les objets ont une trajectoire biographique à l’instar des personnes vivantes et cherche à comprendre de quelle manière les cristaux prennent ou non de la valeur (Appadurai, 1986 ; Bonnot, 2002 ; Kopytoff, 1986). Ma réflexion porte sur la façon dont les cristaux changent de statut en passant d’un acteur et/ou d’un lieu à un autre et peuvent devenir des marchandises à un moment donné de leur existence et cesser de l’être par la suite, et inversement. Il s’agit également de montrer comment la valeur émerge de l’échange, en partant de l’idée que la valeur économique est le produit de l’échange social et non l’inverse. De ce point de vue, la valeur et le prestige des minéraux ne résident pas seulement dans leur matérialité objective mais également dans l’échange, la rivalité et la production symbolique que leur attribuent leurs usagers comme dans leur parcours biographique. Ils ont non seulement une valeur économique ou patrimoniale mais ils sont aussi porteurs de distinction sociale et de singularisation. Le texte met l’accent sur une étude de cas, celle de « Laurent », dont j’ai accompagné la découverte dans le massif du Mont Blanc avec un cristallier en 2006 jusqu’à son acquisition finale par le Muséum d’Histoire Naturelle quelques années plus tard. L’article s’appuie sur une enquête ethnographique comparative, au long cours (2002 à 2012), en France, en Suisse et en Italie. Celle-ci s’est faite sur le mode de l’engagement et de l’expérience partagée en montagne avec certains cristalliers avec lesquels j’ai pu construire un lien de confiance sur la durée. Étant moi-même alpiniste, j’ai pu les accompagner progressivement l’été dans leurs courses aux cristaux et saisir les conditions de vie en autonomie en haute altitude, les bivouacs en montagne comme l’utilisation des refuges, les modalités de recherche des cristaux sur les parois, leur découverte, l’exploitation des « fours », le transport des cristaux jusqu’en vallée et les territoires d’action parcourus. Parallèlement, j’ai également tourné mon attention vers les collectionneurs, le devenir de ces cristaux et les échanges dont ils peuvent faire l’objet.
Raveneau, G., 2017, Extension du domaine de la psychologisation dans le travail social, Face à la domination: dévoiler, résister, s’émanciper (Paris, L’Harmattan) : 65-76 [Clinique et changement social].
Raveneau, G., 2016, Connaître par corps: prolégomènes à une anthropologie symétrique et réflexive, In situ: situations, interactions et récits d’enquête (Paris, L’Harmattan) : 29-42.
Dans ce livre, nous avons invité des chercheurs familiers de la démarche ethnographique à présenter leurs façons de s'immerger "in situ", à décrire quelques-unes des situations problématiques auxquelles ils ont été confrontés et à rendre compte des questions qu'ils se sont posées de l'entrée à la sortie du terrain, et même après. Il ne s'agit pas ici de présenter un manuel supplémentaire sur l'approche ethnographique mais de démontrer qu'il ne peut régner une seule et bonne méthode, mais plutôt autant de méthodes que de terrains enquêtés.
Memmi, D., G. Raveneau et E. Taïeb, 2016, Les soignants et leurs gants, Le social à l’épreuve du dégoût (Rennes, Presses universitaires de Rennes) : 163-170.
La 4e de couv. indique :"Corps du malade, du mourant, du mort, du pauvre : au coeur de nos sociétés contemporaines, des agents administrent pour le monde social et à sa place les marges de la vie biologique et sociale. Comment les pompiers, les travailleurs sociaux, les employés des pompes funèbres, les aides-soignantes, les infirmières et médecins se débrouillent-ils avec le "sale boulot" ? Parmi les émotions dont ils peuvent être affectés, il en est une, particulièrement archaïque, apparemment spontanée et difficile à réprimer : le dégoût. Il renvoie aux sensations du corps, mais recèle aussi une dimension sociale : pas seulement dégoût du goût des autres, mais peur de devenir comme eux, surtout s'ils sont jugés socialement inférieurs. Le dégoût traduit une urgence à se "séparer". Réaction somatique à la crainte du rapprochement physique et social, émotion "mixophobe", le dégoût trace une frontière avec l'Autre, révélant les inavouables sociaux de nos sociétés. Cet ouvrage interroge ce que le dégoût "fait" aux interactions. On y découvre l'opposition radicale entre coulisses et scène, régie par l'autocensure professionnelle, et les mille stratagèmes permettant d'affronter ce qui révulse. Limitation du toucher, port de gants, lavage obsessionnel, embellissement du cadavre et toilettage des mots eux-mêmes, autant de techniques visant à mettre à distance la vie organique... des autres. Révélatrices d'une souffrance spécifique au travail, ces stratégies professionnelles avouent une ambivalence d'autant plus menaçante qu'elle semble de plus en plus indicible. Car secrété par le processus de civilisation, le dégoût est pris dans des interdits sociétaux incitant à le taire. Cela en fait un instrument d'autant plus précieux de lecture du monde social. Cet ouvrage apporte ainsi une contribution importante à l'histoire, à la sociologie et à l'anthropologie des sensibilités."
Memmi, D., G. Raveneau et E. Taïeb, 2016, La puissance sociale du dégoût, Le social à l’épreuve du dégoût (Rennes, Presses universitaires de Rennes) : 207-211.
La 4e de couv. indique :"Corps du malade, du mourant, du mort, du pauvre : au coeur de nos sociétés contemporaines, des agents administrent pour le monde social et à sa place les marges de la vie biologique et sociale. Comment les pompiers, les travailleurs sociaux, les employés des pompes funèbres, les aides-soignantes, les infirmières et médecins se débrouillent-ils avec le "sale boulot" ? Parmi les émotions dont ils peuvent être affectés, il en est une, particulièrement archaïque, apparemment spontanée et difficile à réprimer : le dégoût. Il renvoie aux sensations du corps, mais recèle aussi une dimension sociale : pas seulement dégoût du goût des autres, mais peur de devenir comme eux, surtout s'ils sont jugés socialement inférieurs. Le dégoût traduit une urgence à se "séparer". Réaction somatique à la crainte du rapprochement physique et social, émotion "mixophobe", le dégoût trace une frontière avec l'Autre, révélant les inavouables sociaux de nos sociétés. Cet ouvrage interroge ce que le dégoût "fait" aux interactions. On y découvre l'opposition radicale entre coulisses et scène, régie par l'autocensure professionnelle, et les mille stratagèmes permettant d'affronter ce qui révulse. Limitation du toucher, port de gants, lavage obsessionnel, embellissement du cadavre et toilettage des mots eux-mêmes, autant de techniques visant à mettre à distance la vie organique... des autres. Révélatrices d'une souffrance spécifique au travail, ces stratégies professionnelles avouent une ambivalence d'autant plus menaçante qu'elle semble de plus en plus indicible. Car secrété par le processus de civilisation, le dégoût est pris dans des interdits sociétaux incitant à le taire. Cela en fait un instrument d'autant plus précieux de lecture du monde social. Cet ouvrage apporte ainsi une contribution importante à l'histoire, à la sociologie et à l'anthropologie des sensibilités."
Memmi, D., G. Raveneau et E. Taïeb, 2016, La fabrique du tolérable : itinéraires sociaux du dégoût, Le social à l’épreuve du dégoût (Rennes, Presses universitaires de Rennes) : 11-30.
La 4e de couv. indique :"Corps du malade, du mourant, du mort, du pauvre : au coeur de nos sociétés contemporaines, des agents administrent pour le monde social et à sa place les marges de la vie biologique et sociale. Comment les pompiers, les travailleurs sociaux, les employés des pompes funèbres, les aides-soignantes, les infirmières et médecins se débrouillent-ils avec le "sale boulot" ? Parmi les émotions dont ils peuvent être affectés, il en est une, particulièrement archaïque, apparemment spontanée et difficile à réprimer : le dégoût. Il renvoie aux sensations du corps, mais recèle aussi une dimension sociale : pas seulement dégoût du goût des autres, mais peur de devenir comme eux, surtout s'ils sont jugés socialement inférieurs. Le dégoût traduit une urgence à se "séparer". Réaction somatique à la crainte du rapprochement physique et social, émotion "mixophobe", le dégoût trace une frontière avec l'Autre, révélant les inavouables sociaux de nos sociétés. Cet ouvrage interroge ce que le dégoût "fait" aux interactions. On y découvre l'opposition radicale entre coulisses et scène, régie par l'autocensure professionnelle, et les mille stratagèmes permettant d'affronter ce qui révulse. Limitation du toucher, port de gants, lavage obsessionnel, embellissement du cadavre et toilettage des mots eux-mêmes, autant de techniques visant à mettre à distance la vie organique... des autres. Révélatrices d'une souffrance spécifique au travail, ces stratégies professionnelles avouent une ambivalence d'autant plus menaçante qu'elle semble de plus en plus indicible. Car secrété par le processus de civilisation, le dégoût est pris dans des interdits sociétaux incitant à le taire. Cela en fait un instrument d'autant plus précieux de lecture du monde social. Cet ouvrage apporte ainsi une contribution importante à l'histoire, à la sociologie et à l'anthropologie des sensibilités."
Raveneau, G., 2015, Mythes et réalités de l’apnée aujourd’hui, S’immerger en apnée: cultures motrices et symbolismes aquatiques (Paris, L’Harmattan) : 49-60 [Mouvements des savoirs].
Raveneau, G., 2012, Ce que les troglodytes font au patrimoine culturel, Patrimoine culturel et désirs de territoires (Montpellier, Presses universitaires de la Méditerranée).
Raveneau, G., Les terrains d’aventure en France dans les années 1970 ou la contestation en acte de la notion d’équipement socio-culturel, Des lieux pour l’éducation populaire (Tours, Presses universitaires François Rabelais).
Raveneau, G., 2017, Performances sportives et modifications corporelles, Actes du colloque "Corps meurtris, beaux et subversifs: réflexions transdisciplinaires sur les modifications corporelles" (Strasbourg, Université Strasbourg, UMR7367 Dynamiques Européennes).
Raveneau, G., 2016, Le corps de la démesure. Modifications corporelles et explorations médico-sportives, Actes du congrès "Démesure", Association française d’ethnologie et d’anthropologie (Toulouse, Université de Toulouse, Centre d’Anthropologie Sociale), en ligne : https://demesure.sciencesconf.org/browse/session?sessionid=12569.
Raveneau, G., 2015, Hunting, discovery and circulation of Alpine minerals, Wenner Gren Workshop on "The Anthropology of Precious Minerals" (Toronto, Royal Ontario Museum, University of Toronto).
Raveneau, G., 2015, Enquête ethnographique, travail de terrain et analyse de l’activité, Actes du colloque "L’activité du chercheur" (Strasbourg, Université de Strasbourg, LISEC).
Raveneau, G., 2015, Desejo de participação na pesquisa etnográfica. Produção do saber antropológico e experiência participativa, Colóquio Internacional "O enigmático na atividade do pesquisador" (Ouro Preto, Universidade Federal de Minas Gerais).
Raveneau, G. et A. Fantauzzi, 2017, « Organisation », journées d’études internationales "Corps de réfugiés: recherches et témoignages", MSH Paris-Nord.
Houdart, S., V. Manceron, B. Moutaud et G. Raveneau, 2015, « Membres du comité d’organisation », 2e congrès international de l’AFEA "Démesure", Université de Toulouse-Jean Jaurès.
Raveneau, G., E. Taïeb et D. Memmi, 2015, « Organisation », réseau thématique 17-Gestion politique du corps et des populations "De la nature "quand même". Pratiques de naturalisation et nouvelle centralité du biologique", 6e congrès de l’Association française de sociologie "La sociologie, une science contre nature ?", Université de Versailles–Saint-Quentin-en-Yvelines.
Raveneau, G., 2015, « Organisation », atelier "Le corps de la démesure : Modifications corporelles et explorations médico-sportives", 2e congrès de l’AFEA "Démesure", Université de Toulouse-Jean Jaurès.
Memmi, D., G. Raveneau et E. Taïeb, 2015, « Organisation », session semi-plénière "De la nature "quand même". Dénaturalisation ou retour du biologique ?", 6e congrès de l’Association française de sociologie "La sociologie, une science contre nature ?", Université de Versailles–Saint-Quentin-en-Yvelines.
Raveneau, G., 2015, « Co-organisation », session semi-plénière "L’avènement du corps, entre sens commun et sens savant", 6e congrès de l’Association française de sociologie "La sociologie, une science contre nature ?", Université de Versailles–Saint-Quentin-en-Yvelines.
Conord, S., A. Marsac, G. Raveneau et S. Sagnes, 2014, « Organisation », colloque international "Ethnographies plurielles IV. Restitution et diffusion des données d’enquête", MSH Dijon.
Raveneau, G., 2014, « Organisation », atelier "Désir de participation dans l’enquête ethnographique. Production du savoir anthropologique et expérience participative", colloque international "L’énigmatique dans l’activité du chercheur: relation objectivité et subjectivité", Ouro Preto, Brésil.
Raveneau, G., 2013, « Membre du comité d’organisation », session semi-plénière "La domination "rapprochée": Une approche heuristique", 5e congrès de l’Association française de sociologie "Les dominations", Université de Nantes.
Raveneau, G., 2013, « Membre du comité d’organisation », réseau thématique 17–Gestion politique du corps et des populations, "La fabrique du tolérable. Corps difficiles et maîtrise émotionnelle du "sale boulot"", 5e congrès de l’Association française de sociologie "Les dominations", Université de Nantes.
Arnauld, M.-C. et G. Raveneau, 2013, « Organisation », journée d’étude "La nouvelle fabrique du doctorat", AFEA, Université Paris Ouest Nanterre La Défense.
Raveneau, G. et D. Memmi, 2017, « Le social à l’épreuve du dégoût », séminaire général CRESPPA-CSU, CNRS Rue Pouchet, Paris.
Memmi, D. et G. Raveneau, 2017, « Soin et dégoût. La fabrique du tolérable », colloque "La sage-femme et le corps", VIe congrès de l’association "Je suis la sage-femme", Institut du cerveau et de la moelle Épinière, Hôpital pitié salpêtrière, Paris.
Raveneau, G., 2017, « Le travail de la sueur. Entre normes et déviances corporelles », colloque "Normes corporelles et déviances au prisme du tourisme et des loisirs", Université d’Angers, UMR CNRS 6590, Espaces et Sociétés, Les Sables d’Olonne.
Raveneau, G., 2017, « Lorsque le dégoût fait irruption… Ou les frontières des corps légitimes et illégitimes », colloque international franco-brésilien "Transformations des corps", Université de Montpellier, SANTESIH, IRDEF et AFRAPS, Montpellier.
Raveneau, G., 2017, « Engagement corporel et incorporation à l’épreuve du dégoût », Journée d’étude "Faire (ou ne pas faire) corps avec son identité sportive et sociale", Université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité, TEC (EA 3625), dans le cadre de la semaine internationale du laboratoire Techniques et Enjeux du Corps (EA 3625), de Body Week, Paris.
Raveneau, G., 2017, « Émotions, sensibilités et anthropologie du dégoût », séminaire "Corps et sciences sociales", MSH-Paris Nord et Fondation MSH-Paris, EHESS, Paris.
Raveneau, G., 2017, « Regard ethnographique sur les réfugiés de la Chapelle à Paris », colloque international "Corps de réfugiés : Recherche et témoignages", LESC/MSH Paris Nord, Saint-Denis.
Raveneau, G., 2017, « Épreuves corporelles et parcours de réfugié », conférence d’introduction au colloque international "Corps de réfugiés : Recherche et témoignages", LESC/MSH Paris Nord, Saint-Denis.
Raveneau, G., 2016, « Soin et dégoût. La fabrique du tolérable », journée d’étude "Les émotions dans les relations de soin et de service", Université Paris Ouest Nanterre La Défense.
Raveneau, G., 2016, « Peut-on refuser aux normes le soin de définir ce qu’est un corps attrayant ? », journée d’étude "La fabrique des normes corporelles : production et mises à l’épreuve", MSH Ange Guépin, Nantes.
Raveneau, G., 2016, « Regard ethnographique sur les conduites d’excès à l’adolescence », colloque "Les activités physiques dans l’espace éducatif", Université Paris Diderot.
Raveneau, G., 2016, « Le risque et la vie : La prise de risque entre regard expert et point de vue profane », 32e congrès de la Société de Psychogériatrie de Langue Française "Situations frontières et questions limites", ULB - Institut de Sociologie, Bruxelles.
Raveneau, G., 2016, « Performances sportives et modifications corporelles », colloque "Corps meurtris, beaux, subversifs: réflexions transdisciplinaires sur les modifications corporelles", Université Strasbourg, UMR7367 Dynamiques Européennes, Strasbourg.
Raveneau, G., 2016, « Changements techniques et sociaux de la pêche au corail en Méditerranée dans la seconde moitié du XXè siècle », colloque "Moissonner la mer. Économies, sociétés et pratiques halieutiques méditerranéennes (XVe s.- XXIe siècle)", Maison méditerranéenne des sciences de l’homme, Université d’Aix-Marseille, TELEMME, Aix-en-Provence.
Raveneau, G., 2016, « Il disgusto del corpo, un oggetto buono da pensare », VII Convegno Internazionale di Bioetica "Pensare il corpo, abitare il corpo", Noto, Sicile.
Raveneau, G., 2015, « Le corps de la démesure : modifications corporelles et explorations médico-sportives », congrès de l’AFEA "Démesure", Université de Toulouse-Jean Jaurès.
Raveneau, G., 2015, « Ritualisation, médiation par le sport et institution éducative spécialisée », congrès "Le sport face aux institutions, interactions et transformations réciproques", Société de Sociologie du Sport de Langue Française, Université de Montpellier.
Raveneau, G., 2015, « Les terrains d’aventure en France dans les années 1970-80 comme hétérotopie », colloque "Espaces et moments autres. Hétérotopies : concepts, terrains et usages", SOPHIAPOL, Université Paris Ouest Nanterre La Défense.
Raveneau, G., 2015, « Value and social life of the alpine crystals », Workshop on "The Anthropology of Precious Minerals", Royal Ontario Museum, University of Toronto, Canada.
Raveneau, G., 2015, « Représentations et usages sociaux du corps », congrès "Le sport face aux institutions, interactions et transformations réciproques", Société de Sociologie du Sport de Langue Française, Université de Montpellier.
Raveneau, G., 2015, « Enquête ethnographique et travail de terrain. La (dé)marche de l’anthropologue : un contrepoint aux analyses de l’activité », colloque "L’activité du chercheur", Université de Strasbourg, LISEC.
Raveneau, G., 2015, « Subjectivation, désubjectivation et psychologisation dans le travail socio-éducatif », journée d’étude "Les processus de (dé)subjectivation à l’épreuve de l’enquête sociologique", CADIS, EHESS, Paris.
Raveneau, G., 2015, « Re-naturaliser l’artifice : explorations médico-sportives », congrès "La sociologie, une science contre nature ?", Association française de sociologie, Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.
Raveneau, G., 2015, « Pratiques de la musculation : de la prise de compléments alimentaires à la consommation de produits illicites », congrès de l’AFEA "Démesure", Université de Toulouse-Jean Jaurès.
Raveneau, G., 2015, « Les ascensions de Werner Herzog », congrès "Démesure", Association d’ethnologie et d’anthropologie (AFEA), Université de Toulouse-Jean Jaurès, Toulouse.
Raveneau, G., 2015, « Les archives de la Société d’Ethnologie française en question », séminaire "Lieux et acteurs de l’ethnologie de la France au XXe siècle : archives en question", Direction générale des patrimoines/Archives nationales, Paris.
Raveneau, G., 2014, « Un affect "violemment" somatisé : le dégoût professionnel, entre aveu et dénégation », journée d’étude "Travail et émotions", CRESPPA, Paris.
Raveneau, G., 2014, « La rencontre inévitable de la passion du bien-être et du culte du corps dans la société contemporaine », journée d’étude "Bien-être et activités physiques et sportives", Université Paris Descartes.
Raveneau, G., 2014, « L’expérience participative en question dans la production du savoir anthropologique », colloque international "L’énigmatique dans l’activité du chercheur : relation objectivité et subjectivité", Ouro Preto, Brésil.
Raveneau, G., 2014, « L’expérience des terrains d’aventure en France dans les années 1970-80, une aventure sans lendemain ? », colloque "Des lieux pour l’éducation populaire : conceptions, architecture et usage des équipements depuis les années 1930", Archives Nationales, École nationale supérieure d’architecture Paris-Malaquais, PAJEP, Saint-Denis.
Raveneau, G., 2014, « L’expérience de l’ivresse des profondeurs en plongée sous-marine », colloque "Immersion et modifications du corps en milieu marin. Une anthropologie écologique", UMR CNRS 6578 ADES, Université de la Méditerranée Aix-Marseille II.
Raveneau, G., 2014, « Dépassement et tentative de réconciliation de l’opposition entre pureté des données d’enquête et implication dans l’expérience de recherche anthropologique », Colóquio Internacional "O enigmático na atividade do pesquisador", Universidade Federal de Minas Gerais, Ouro Preto, Brésil.
Raveneau, G., 2014, « Le cancer, une mise à l’épreuve des modes d’exercice de la médecine et des malades », colloque "Les terrains du cancer: mutations et/ou constantes du "modèle" de santé français", Université Paris Ouest Nanterre La Défense, Nanterre.
Raveneau, G., 2014, « Usages, enjeux et controverses de la restitution », colloque international "Ethnographies plurielles. Restitution et diffusion des données d’enquête ethnographique", Université de Bourgogne/Société d’ethnologie française, Dijon.
Raveneau, G., 2014, « Ce que le corps fait à l’enquête ethnographique et à l’anthropologie », colloque "Chercheur(se) In Situ. Immersion par corps, normes et déviances", Université de Montpellier III.
Raveneau, G., 2014, « Conduites à risque ou mises à l’épreuve de soi ? Regard ethnographique sur les conduites d’excès à l’adolescence », colloque "Grandir et Vieillir. Comment repenser les âges de la vie ?", UCO/LPPL/UPRES EA4638, LUNAM Université, Angers.
Raveneau, G., 2013, « Vacances, loisirs et tourisme. Regard d’un ethnologue », journée d’étude "Tourisme pluriel", Université d’Angers, Laboratoire ESO/UMR CNRS 6590.
Raveneau, G., 2013, « La transmission des techniques du corps chez les enseignants d’Education physique et sportive », Biennale de l’éducation "Transmission: quelles déclinaisons?", atelier "Transmettre des gestes", CNAM, Paris.
Raveneau, G., 2013, « Comparer au plus proche, comparer au plus loin. Pratiques de la comparaison à l’heure de la globalisation », congrès "Comparer le sport. Usages et controverses", Société de Sociologie du Sport de Langue Française, Université de Strasbourg.
Raveneau, G., 2013, « Extension du domaine de la psychologisation et de la désubjectivation dans le travail socio-éducatif », RT 16 "Approche clinique des dominations", congrès "Les dominations", Association française de sociologie, Université de Nantes.
Raveneau, G., 2013, « Mythes et réalités de l’apnée aujourd’hui », colloque "Apnées. Immersion ou fusion? Approches pluridisciplinaires", LISEC, EPSaM, Université de Lorraine, Nancy.
Raveneau, G., 2013, « La biologisation des performances sportives », journée d’étude "La biologisation du social : un état des pratiques", Cresppa/CSU et NYU, Paris.
Raveneau, G., 2013, « Visibilité et invisibilité du travail émotionnel au contact des corps abimés », congrès "Les dominations", Association française de sociologie, Université de Nantes.
Raveneau, G., 2013, « Échange agonistique et valeur des cristaux. Formes élémentaires du prestige aujourd’hui », colloque de la MAE "Le prestige", Université Paris Ouest Nanterre La Défense.
Raveneau, G., 2013, « Je t’aime moi non plus. La tension entre attirance et répulsion pour la "naturalité" aujourd’hui », colloque "La naturalité en mouvement: environnement et usages récréatifs en nature", Université Joseph Fourier, Pradel.
Raveneau, G., 2013, « Initiations, apprentissages et engagements ethnographiques », colloque "Ethnographies plurielles. Les premiers pas", Société d’Ethnologie Française/LESC/SOPHIAPOL, Université Paris Ouest Nanterre La Défense.
Raveneau, G., 2013, « Anthropologie d’intervention, anthropologie appliquée », journée d’étude "Pratiquer l’anthropologie aujourd’hui : nouvelles contraintes, nouveaux possibles ?", AFEA, Fondation Charles Léopold Mayer, Paris.
Raveneau, G., 2013, « Ethnographies plurielles en terrains sensibles : Inquiétude ethnographique, risque et incertitude », congrès de l’EASA "Uncertainty and disquiet", Université Paris Ouest Nanterre La Défense.
Raveneau, G., 2013, « Encadrement et dispositif institutionnel du doctorat aujourd’hui », journée d’étude "La nouvelle fabrique du doctorat", AFEA, Université Paris Ouest Nanterre La Défense.
Raveneau, G., 2014, « Anthropologie des relations d’enquête », colloque "Chercheur(se) In Situ. Immersion par corps, normes et déviances", Université de Montpellier III, espace Saint-Charles, Montpellier.
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