BEGIN:VCALENDAR VERSION:2.0 PRODID:-//jEvents 2.0 for Joomla//EN CALSCALE:GREGORIAN METHOD:PUBLISH BEGIN:VTIMEZONE TZID:Europe/Paris BEGIN:STANDARD DTSTART:20220212T153000 RDATE:20220327T030000 TZOFFSETFROM:+0200 TZOFFSETTO:+0100 TZNAME:Europe/Paris CET END:STANDARD BEGIN:STANDARD DTSTART:20221030T020000 RDATE:20230326T030000 TZOFFSETFROM:+0200 TZOFFSETTO:+0100 TZNAME:Europe/Paris CET END:STANDARD BEGIN:STANDARD DTSTART:20231029T020000 RDATE:20240331T030000 TZOFFSETFROM:+0200 TZOFFSETTO:+0100 TZNAME:Europe/Paris CET END:STANDARD BEGIN:STANDARD DTSTART:20241027T020000 RDATE:20250330T030000 TZOFFSETFROM:+0200 TZOFFSETTO:+0100 TZNAME:Europe/Paris CET END:STANDARD BEGIN:STANDARD DTSTART:20251026T020000 RDATE:20260329T030000 TZOFFSETFROM:+0200 TZOFFSETTO:+0100 TZNAME:Europe/Paris CET END:STANDARD BEGIN:DAYLIGHT DTSTART:20220327T030000 RDATE:20221030T020000 TZOFFSETFROM:+0100 TZOFFSETTO:+0200 TZNAME:Europe/Paris CEST END:DAYLIGHT BEGIN:DAYLIGHT DTSTART:20230326T030000 RDATE:20231029T020000 TZOFFSETFROM:+0100 TZOFFSETTO:+0200 TZNAME:Europe/Paris CEST END:DAYLIGHT BEGIN:DAYLIGHT DTSTART:20240331T030000 RDATE:20241027T020000 TZOFFSETFROM:+0100 TZOFFSETTO:+0200 TZNAME:Europe/Paris CEST END:DAYLIGHT BEGIN:DAYLIGHT DTSTART:20250330T030000 RDATE:20251026T020000 TZOFFSETFROM:+0100 TZOFFSETTO:+0200 TZNAME:Europe/Paris CEST END:DAYLIGHT END:VTIMEZONE BEGIN:VEVENT UID:fbcdd9cca6868ebe3a45b480cdbeeb64 CATEGORIES:Atelier d'anthropologie africaniste CREATED:20221017T142701 SUMMARY:La densité de l'évidence. Ostentation et valeur des apparences à Dakar, avec Ismaël Moya LOCATION:Salle 304F du LESC (3e étage) - MSH Mondes (bât. Ginouvès) \n21\, allée de l’Université\, Nanterre\, \, 92000\, DESCRIPTION:À Dakar, la vie quotidienne est organisée autour de principes moraux qui va lorisent la discrétion (sutura), l'harmonie dans les relations et la bonne entente (maslaa). Ce système moral se traduit par pratiques et des discours qui visent explicitement à enjoliver (rafetal) et à préserver les apparenc es en toutes circonstances. La production et le maintien des apparences son t ainsi l’objet d’un intense et permanent travail social observable à trave rs les pratiques discursives, vestimentaires, les relations conjugales, l’o rganisation spatiale, la gestion des conflits, la corruption, etc. Par aill eurs, le statut d'une personne repose moins sur ce qu'elle est que sur ce q u'elle semble être. Et en raison du travail de préservation des apparences, on ne peut jamais être sûr que quelqu'un soit vraiment ce qu'il semble êtr e : celles et ceux qui savent ne peuvent rien dire, celles et ceux qui ne s avent rien ne peuvent rien demander. De même, on ne peut jamais savoir réel lement si une personne pense ce qu'elle dit, fait ce qu’elle dit, dit ce qu ’elle fait, etc. Pour reprendre une éclairante expression wolof :« la perso nne est obscure » (nit dafa lëndëm).\nDe là, deux questions, la première si mple et la seconde impossible \n(1) comment faire du terrain dans un cont exte de ce type? \nUn terrain long! \n(2) Si les apparences sont ce qu’il y a de plus valorisé, quel est le statut du reste, ce qui est désigné commu nément comme la réalité, la vérité, l’authenticité, la sincérité, etc. ? \ nJe tenterai dans cette présentation de montrer comment ne pas répondre en considérant l’ostentation (ngistal) et le rôle des griots comme des formes privilégiées de production de l’objectivité sociale. Cela me conduira à dis cuter d’une part de la question de la subjectivité et, d’autre part, des no tions de « faux », « mimésis » ou encore « bluff » dans les études africain es contemporaines.\n X-ALT-DESC;FMTTYPE=text/html:
À Dakar, la vie quotidienne est organisée autour de principes moraux qui valorisent la discrétion (sutura), l'harmonie dans les relations et la bonne entente (maslaa). Ce système moral se traduit par prat iques et des discours qui visent explicitement à enjoliver (rafetal) et à préserver les apparences en toutes circonstances. La production et le maintien des apparences sont ainsi l’objet d’un intense et permanent tra vail social observable à travers les pratiques discursives, vestimenta ires, les relations conjugales, l’organisation spatiale, la gestion des con flits, la corruption, etc. Par ailleurs, le statut d'une personne repo se moins sur ce qu'elle est que sur ce qu'elle semble être. Et en raison du travail de préservation des apparences, on ne peut jamais être sûr que que lqu'un soit vraiment ce qu'il semble être : celles et ceux qui savent ne peuvent rien dire, celles et ceux qui ne savent rien ne peuvent rien dem ander. De même, on ne peut jamais savoir réellement si une personne pense c e qu'elle dit, fait ce qu’elle dit, dit ce qu’elle fait, etc. Pour reprendr e une éclairante expression wolof :« la personne est obscure  ;» (nit dafa lëndëm).
De là, deux questions, la première sim ple et la seconde impossible
(1) comment faire du terrain dans un contexte de ce type?
Un terrain long!& nbsp;
(2) Si les apparences sont ce qu’il y a de plus valo risé, quel est le statut du reste, ce qui est désigné communément comme la réalité, la vérité, l’authenticité, la sincérité, etc. ? p>
Je tenterai dans cette présentation de montrer comment ne pas répondre en considérant l’ostentation (ngistal) et le rôle des griots comm e des formes privilégiées de production de l’objectivité sociale. Cela me c onduira à discuter d’une part de la question de la subjectivité et, d’autre part, des notions de « faux », « mimésis » ou encore « bluff » dans les études africaines contemporaines.
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