BEGIN:VCALENDAR VERSION:2.0 PRODID:-//jEvents 2.0 for Joomla//EN CALSCALE:GREGORIAN METHOD:PUBLISH BEGIN:VTIMEZONE TZID:Europe/Paris BEGIN:STANDARD DTSTART:20211123T150000 RDATE:20220327T030000 TZOFFSETFROM:+0200 TZOFFSETTO:+0100 TZNAME:Europe/Paris CET END:STANDARD BEGIN:STANDARD DTSTART:20221030T020000 RDATE:20230326T030000 TZOFFSETFROM:+0200 TZOFFSETTO:+0100 TZNAME:Europe/Paris CET END:STANDARD BEGIN:STANDARD DTSTART:20231029T020000 RDATE:20240331T030000 TZOFFSETFROM:+0200 TZOFFSETTO:+0100 TZNAME:Europe/Paris CET END:STANDARD BEGIN:STANDARD DTSTART:20241027T020000 RDATE:20250330T030000 TZOFFSETFROM:+0200 TZOFFSETTO:+0100 TZNAME:Europe/Paris CET END:STANDARD BEGIN:STANDARD DTSTART:20251026T020000 RDATE:20260329T030000 TZOFFSETFROM:+0200 TZOFFSETTO:+0100 TZNAME:Europe/Paris CET END:STANDARD BEGIN:DAYLIGHT DTSTART:20220327T030000 RDATE:20221030T020000 TZOFFSETFROM:+0100 TZOFFSETTO:+0200 TZNAME:Europe/Paris CEST END:DAYLIGHT BEGIN:DAYLIGHT DTSTART:20230326T030000 RDATE:20231029T020000 TZOFFSETFROM:+0100 TZOFFSETTO:+0200 TZNAME:Europe/Paris CEST END:DAYLIGHT BEGIN:DAYLIGHT DTSTART:20240331T030000 RDATE:20241027T020000 TZOFFSETFROM:+0100 TZOFFSETTO:+0200 TZNAME:Europe/Paris CEST END:DAYLIGHT BEGIN:DAYLIGHT DTSTART:20250330T030000 RDATE:20251026T020000 TZOFFSETFROM:+0100 TZOFFSETTO:+0200 TZNAME:Europe/Paris CEST END:DAYLIGHT END:VTIMEZONE BEGIN:VEVENT UID:dd3701e4a74216fda49ea56c41da1625 CATEGORIES:Soutenances (thèses, HDR) CREATED:20221117T231003 SUMMARY:Soutenance de thèse de Zihan Li LOCATION:Bâtiment Grappin (B)\, salle René Rémond B015 - 200 avenue de la République \, Nanterre\, \, 92000\, DESCRIPTION:La transmission des manuscrits des dongba : Système d'écriture, rituels rel igieux, et changements historiques chez les Naxi du Yunnan en Chine\nThèse de Zihan Li réalisée sous la direction Mme Brigitte Baptandier (CNRS)\nLe j ury sera composé de :\nM. Pierre DÉLÉAGE, directeur de recherche, CNRS, rap porteur\nM. Zhe JI, sociologue, professeur, INALCO, rapporteur\nM. Stéphane GROS, chargé de recherche, CNRS\nMme Adeline HERROU, directrice de recherc he, CNRS\nMme Brigitte BAPTANDIER, directrice de recherche émérite, CNRS, d irectrice de la thèse\nRésumé :\nCette thèse traite de la société et de la religion d’une population de langue tibéto-birmane vivant au nord-ouest du Yunnan. Elle porte sur les transformations subies par l’ethnie des Naxi, re connue comme la « nationalité naxi » (naxizu, 纳西族†en mandarin) par l’État c hinois lors du programme d’« identification des nationalités » (1950-1960). \nLes spécialistes religieux naxi, les dongba, sont connus notamment pour p osséder une écriture rituelle pictographique qu’eux seuls maîtrisent. Avant les années 1950, les dongba transmettaient leurs connaissances religieuses de père en fils. Mais pendant la période maoïste, ils subirent une répress ion sévère, leurs livres furent confisqués, et la transmission lignagère fu t interrompue. J’analyse les nouvelles formes de transmission qui ont vu le jour depuis ce qu’on a appelé le « renouveau religieux » des années 1980. Pour cela, mes recherches ont porté sur deux terrains ethnographiques contr astés. Mon premier terrain se situe à Baidi, le lieu saint des dongba, dans la préfecture autonome tibétaine de Diqing, où se trouve une école de form ation des dongba fondée en 1998 par un « cadre » du PCC à la retraite. L’en seignement dans cette école est dispensé par un laïc qui, sans être dongba, a pu étudier secrètement les livres confisqués par le gouvernement grâce à son « identité de classe » (« paysan pauvre ») politiquement approuvée par l’État. En raison de la signature par la Chine de la « Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel » de l’UNESCO (en 2003), l’Éta t a certifié cette école, suscitant de nouveaux enjeux politiques et économ iques pour les habitants de Baidi. L’autre terrain de recherche se situe à Lijiang, le centre politique des Naxi, inscrit sur la liste du patrimoine m ondial en 1997. L’État y dirige une transmission religieuse fondée sur la t raduction officielle du corpus rituel confisqué à l’ère maoïste. Cette pris e en main est destinée à attirer les touristes qui constituent une manne éc onomique pour la région, tout en expurgeant la « religion naxi » pour en fa ire la « culture dongba ».\nL’observation de ces deux lieux m’a permis d’ét udier les mécanismes de ce « renouveau religieux » officiel, la vulgarisati on de l’écriture rituelle secrète des Naxi, et les nouvelles relations inte rethniques, telles que suscitées par l’État chinois.\n X-ALT-DESC;FMTTYPE=text/html:
La transmission des manuscrits des dongba : Systèm e d'écriture, rituels religieux, et changements historiques chez les Naxi d u Yunnan en Chine
Thèse de Zihan Li réalisée sous la directi on Mme Brigitte Baptandier (CNRS)
Le jury sera composé de&nbs
p;:
M. Pierre DÉLÉAGE, directeur de recherche, CNRS, rapporte
ur
M. Zhe JI, sociologue, professeur, INALCO, rapporteur
M. Stéph
ane GROS, chargé de recherche, CNRS
Mme Adeline HERROU, directrice de
recherche, CNRS
Mme Brigitte BAPTANDIER, directrice de recherche éméri
te, CNRS, directrice de la thèse
Résumé :
Cette thèse traite de la société et de la religion d’une population de lang
ue tibéto-birmane vivant au nord-ouest du Yunnan. Elle porte sur les transf
ormations subies par l’ethnie des Naxi, reconnue comme la « nationalit
é naxi » (naxizu, 纳西族†en mandarin) par l’État chinois lors du programm
e d’« identification des nationalités » (1950-1960).
Les spé
cialistes religieux naxi, les dongba, sont connus notamment pour p
osséder une écriture rituelle pictographique qu’eux seuls maîtrisent. Avant
les années 1950, les dongba transmettaient leurs connaissances re
ligieuses de père en fils. Mais pendant la période maoïste, ils subirent un
e répression sévère, leurs livres furent confisqués, et la transmission lig
nagère fut interrompue. J’analyse les nouvelles formes de transmission qui
ont vu le jour depuis ce qu’on a appelé le « renouveau religieux
» des années 1980. Pour cela, mes recherches ont porté sur deux terrains et
hnographiques contrastés. Mon premier terrain se situe à Baidi, le lieu sai
nt des dongba, dans la préfecture autonome tibétaine de Diqing, où se trouv
e une école de formation des dongba fondée en 1998 par un « cadre 
;» du PCC à la retraite. L’enseignement dans cette école est dispensé par u
n laïc qui, sans être dongba, a pu étudier secrètement les livres confisqué
s par le gouvernement grâce à son « identité de classe » («
paysan pauvre ») politiquement approuvée par l’État. En raison de la s
ignature par la Chine de la « Convention pour la sauvegarde du patrimo
ine culturel immatériel » de l’UNESCO (en 2003), l’État a certifié cet
te école, suscitant de nouveaux enjeux politiques et économiques pour les h
abitants de Baidi. L’autre terrain de recherche se situe à Lijiang, le cent
re politique des Naxi, inscrit sur la liste du patrimoine mondial en 1997.
L’État y dirige une transmission religieuse fondée sur la traduction offici
elle du corpus rituel confisqué à l’ère maoïste. Cette prise en main est de
stinée à attirer les touristes qui constituent une manne économique pour la
région, tout en expurgeant la « religion naxi » pour en faire la
« culture dongba ».
L’observation de ces deux lieu
x m’a permis d’étudier les mécanismes de ce « renouveau religieux 
;» officiel, la vulgarisation de l’écriture rituelle secrète des Naxi, et l
es nouvelles relations interethniques, telles que suscitées par l’État chin
ois.