BEGIN:VCALENDAR VERSION:2.0 PRODID:-//jEvents 2.0 for Joomla//EN CALSCALE:GREGORIAN METHOD:PUBLISH BEGIN:VTIMEZONE TZID:Europe/Paris BEGIN:STANDARD DTSTART:20141026T020000 RDATE:20150329T030000 TZOFFSETFROM:+0200 TZOFFSETTO:+0100 TZNAME:Europe/Paris CET END:STANDARD BEGIN:STANDARD DTSTART:20151025T020000 RDATE:20160327T030000 TZOFFSETFROM:+0200 TZOFFSETTO:+0100 TZNAME:Europe/Paris CET END:STANDARD BEGIN:STANDARD DTSTART:20161030T020000 RDATE:20170326T030000 TZOFFSETFROM:+0200 TZOFFSETTO:+0100 TZNAME:Europe/Paris CET END:STANDARD BEGIN:STANDARD DTSTART:20171029T020000 RDATE:20180325T030000 TZOFFSETFROM:+0200 TZOFFSETTO:+0100 TZNAME:Europe/Paris CET END:STANDARD BEGIN:STANDARD DTSTART:20181028T020000 RDATE:20190331T030000 TZOFFSETFROM:+0200 TZOFFSETTO:+0100 TZNAME:Europe/Paris CET END:STANDARD BEGIN:STANDARD DTSTART:20191027T020000 RDATE:20200329T030000 TZOFFSETFROM:+0200 TZOFFSETTO:+0100 TZNAME:Europe/Paris CET END:STANDARD BEGIN:STANDARD DTSTART:20201025T020000 RDATE:20210328T030000 TZOFFSETFROM:+0200 TZOFFSETTO:+0100 TZNAME:Europe/Paris CET END:STANDARD BEGIN:STANDARD DTSTART:20211031T020000 RDATE:20220327T030000 TZOFFSETFROM:+0200 TZOFFSETTO:+0100 TZNAME:Europe/Paris CET END:STANDARD BEGIN:STANDARD DTSTART:20221030T020000 RDATE:20230326T030000 TZOFFSETFROM:+0200 TZOFFSETTO:+0100 TZNAME:Europe/Paris CET END:STANDARD BEGIN:STANDARD DTSTART:20231029T020000 RDATE:20240331T030000 TZOFFSETFROM:+0200 TZOFFSETTO:+0100 TZNAME:Europe/Paris CET END:STANDARD BEGIN:STANDARD DTSTART:20241027T020000 RDATE:20250330T030000 TZOFFSETFROM:+0200 TZOFFSETTO:+0100 TZNAME:Europe/Paris CET END:STANDARD BEGIN:STANDARD DTSTART:20251026T020000 RDATE:20260329T030000 TZOFFSETFROM:+0200 TZOFFSETTO:+0100 TZNAME:Europe/Paris CET END:STANDARD BEGIN:DAYLIGHT DTSTART:20140531T094500 RDATE:20141026T020000 TZOFFSETFROM:+0100 TZOFFSETTO:+0200 TZNAME:Europe/Paris CEST END:DAYLIGHT BEGIN:DAYLIGHT DTSTART:20150329T030000 RDATE:20151025T020000 TZOFFSETFROM:+0100 TZOFFSETTO:+0200 TZNAME:Europe/Paris CEST END:DAYLIGHT BEGIN:DAYLIGHT DTSTART:20160327T030000 RDATE:20161030T020000 TZOFFSETFROM:+0100 TZOFFSETTO:+0200 TZNAME:Europe/Paris CEST END:DAYLIGHT BEGIN:DAYLIGHT DTSTART:20170326T030000 RDATE:20171029T020000 TZOFFSETFROM:+0100 TZOFFSETTO:+0200 TZNAME:Europe/Paris CEST END:DAYLIGHT BEGIN:DAYLIGHT DTSTART:20180325T030000 RDATE:20181028T020000 TZOFFSETFROM:+0100 TZOFFSETTO:+0200 TZNAME:Europe/Paris CEST END:DAYLIGHT BEGIN:DAYLIGHT DTSTART:20190331T030000 RDATE:20191027T020000 TZOFFSETFROM:+0100 TZOFFSETTO:+0200 TZNAME:Europe/Paris CEST END:DAYLIGHT BEGIN:DAYLIGHT DTSTART:20200329T030000 RDATE:20201025T020000 TZOFFSETFROM:+0100 TZOFFSETTO:+0200 TZNAME:Europe/Paris CEST END:DAYLIGHT BEGIN:DAYLIGHT DTSTART:20210328T030000 RDATE:20211031T020000 TZOFFSETFROM:+0100 TZOFFSETTO:+0200 TZNAME:Europe/Paris CEST END:DAYLIGHT BEGIN:DAYLIGHT DTSTART:20220327T030000 RDATE:20221030T020000 TZOFFSETFROM:+0100 TZOFFSETTO:+0200 TZNAME:Europe/Paris CEST END:DAYLIGHT BEGIN:DAYLIGHT DTSTART:20230326T030000 RDATE:20231029T020000 TZOFFSETFROM:+0100 TZOFFSETTO:+0200 TZNAME:Europe/Paris CEST END:DAYLIGHT BEGIN:DAYLIGHT DTSTART:20240331T030000 RDATE:20241027T020000 TZOFFSETFROM:+0100 TZOFFSETTO:+0200 TZNAME:Europe/Paris CEST END:DAYLIGHT BEGIN:DAYLIGHT DTSTART:20250330T030000 RDATE:20251026T020000 TZOFFSETFROM:+0100 TZOFFSETTO:+0200 TZNAME:Europe/Paris CEST END:DAYLIGHT END:VTIMEZONE BEGIN:VEVENT UID:4cb3bc4c98424daa454538114376cb41 CATEGORIES:Journées d’étude, Séminaire du CREM, CREM CREATED:20170914T094801 SUMMARY:Journée d'études : Musique et mémoire en contexte oral, coordoné par Hugo Ferran et Aurélie Helmlinger LOCATION:Salle 308F du LESC (3e étage) - MSH Mondes (bât. Ginouvès) \n21\, allée de l’Université\, Nanterre\, \, 92000\, DESCRIPTION:Journée d’étude organisée par Hugo Ferran (http://lesc-cnrs.fr/index.php?op tion=com_comprofiler&view=userprofile&user=164&Itemid=483) et < a target="_blank" href="http://lesc-cnrs.fr/index.php?option=com_comprofile r&view=userprofile&user=145&Itemid=483">Aurélie Helmlinger\ n Dans les situations de transmission orale, la reproduction de la musique repose entièrement sur la mémoire des musiciens. La musique est dans ces c as-là rarement répétée à l’identique, bien qu’elle reste reconnaissable par la communauté : les pièces, les formes ou les rythmes, sont aisément iden tifiés. Les ethnomusicologues ont souvent expliqué cette plasticité musical e en terme de création, d’improvisation ou de variation. Dans tous les cas , il s’agit de savoir quels mécanismes (sociaux, culturels, cognitifs) sous -tendent non seulement l’identification de la musique, mais aussi les actio ns des musiciens en cours de performance. Ainsi, les musiciens se laissent -ils guider par une référence mentale, sorte de « partition intérieure », o u se réfèrent-ils à un ensemble de règles qui forme système ? De telles int errogations ont conduit les chercheurs à réévaluer leurs propres catégories à la lumière de celles rencontrées sur le terrain.\n\n Cette journée d’étu de propose de relancer le débat sur la modélisation et la catégorisation mu sicale, à partir de données récentes collectées sur une grande variété de t errains (Madagascar, Centrafrique, mouvements charismatiques catholiques, É thiopie, Trinidad et Tobago).\n\n Intervenants : Marc Chemiller (EHESS, CAM S), Susanne Fürniß (CNRS, EAE), Hugo Ferran (CREM-LESC), Aurélie Helmlinger (CNRS, CREM-LESC), Olivier Tourny (CNRS, IDEMEC-École Française de Rome).\ n\n Programme\n\n 9h45-12h45 : Première session\n\n 30 mn de présentation, suivies de 30 mn de discussion\n\n coordonnée par Rosalia Martinez (Paris 8 – CREM-LESC)\n\n Susanne Fürniss. Épure, modèle et stock de mélodies : où puiser l'inspiration dans le chant polyphonique aka ?\n\n Aurélie Helmlinge r.Comment mémorise-t-on un rythme ? Le cas du calypso comme genre rythmique , à Trinidad et Tobago.\n\n Hugo Ferran. Musique et mémoire chez les Maale du Sud-ouest éthiopien : entre savoir collectif et individuel\n\n −−−\n\n 1 2h45 : Pause déjeuner\n\n −−−\n\n 14h-16h30 : Deuxième session\n\n 30 mn de présentation, suivies de 30 mn de discussion\n\n coordonnée par Jean-Pierr e Estival (IMinistère de la Culture, CREM-LESC)\n\n Marc Chemillier. Modèle , mémoire, identification : étude comparée des répertoires de harpe nzakara et de cithare malgache\n\n Olivier Tourny. Avec l’aide du Saint Esprit. La mémoire « révélée » du chant en langues des mouvements charismatiques cath oliques\n\n 16h-16h45 :\n\n Table-ronde, animée par Jean During (CNRS– CREM -LESC)\n\n Résumés\n\n Épure, modèle et stock de mélodies :\n\n où puiser l 'inspiration dans le chant polyphonique aka ?\n\n Susanne Fürniss\n\n L'étu de de la systématique des musiques d'Afrique centrale a largement bénéficié des apports théoriques et méthodologiques de Simha Arom. En effet, grâce a u procédé expérimental du re-recording, il a rendu possible la mise au jour des modèles mélodico-rythmiques qui constituent la référence mentale pour les musiciens. Equivalent de "réalisation minimale" et d'"épure", la notion de "modèle" utilisée par S. Arom pose la question de la nature des élément s musicaux utilisées pour "habiller" le modèle et le rendre vivant au cours d'une performance. À l'aide d'exemples de la polyphonie vocale des Aka de Centrafrique, ma contribution interrogera différents niveaux de modèles, ai nisi que les procédés qui permettent de créer des parcours variables à trav ers le matériel musical de base.\n\n Comment mémorise-t-on un rythme ? \n\n Le cas du calypso comme genre rythmique, à Trinidad et Tobago.\n\n Aurélie Helmlinger\n\n Ce travail s’interrogera sur l’application de la notion de modèle, proposée par Simha Arom, dans le contexte de grande plasticité form elle et instrumentale observée à Trinidad et Tobago. Les sociétés créoles p ost-esclavagistes semblent en effet caractérisées par leur créativité music ale et leur dynamisme stylistique, et le calypso (comme genre rythmique), t émoigne de cette variabilité formelle. Un modèle peut-il se dégager de tout es ces occurrences ? Malgré cette souplesse, ce rythme est suffisamment nor mé pour avoir un rôle central dans les processus d’appropriation du réperto ire : en steelband, des pièces étrangères sont fréquemment adaptées par leu r interprétation en calypso. Le contexte de compétions musicales pousse aus si à la formalisation, et les musiciens interrogés sur une définition du ca lypso sont volontiers enclins à dégager des principes d’identité rythmique. Mais les critères choisis réduisent en réalité le rythme calypso à quelque s traits finalement en deçà de la réalité musicale.\n\n On s’interrogera su r la question de la modélisation rythmique dans le cas du rythme calypso, e n tenant compte des recherches en sciences cognitives montrant l’importance statistique dans la cognition humaine.\n\n Musique et mémoire chez les Maa le du Sud-ouest éthiopien : \n\n entre savoir collectif et individuel\n\n H ugo Ferran\n\n Cette présentation examinera comment les Maale du Sud-ouest éthiopien apprennent, mémorisent et conceptualisent les pièces contrapuntiq ues de leur répertoire. Il ressortira que les enfants commencent par écoute r, observer et mémoriser les variantes de la partie qu’ils souhaitent réali ser. Tout apprenti musicien se crée ainsi un "stock" individuel de variante s dans lequel il puisera librement lorsqu’il sera amené à exécuter la parti e en question. Par souci d’économie, l’esprit va progressivement synthétise r les variantes mémorisées en un modèle plurivocal qui, non seulement conti ent toutes les variantes connues de la partie, mais permet aussi de générer des variantes encore jamais entendues. Contrairement aux phénomènes observ és en Centrafrique, le contrepoint maale ne procède pas d’une épure par par tie constitutive. Chacune d’elles est sous-tendue par un modèle plurivocal qui laisse aux musiciens la possibilité de choisir entre plusieurs parcours mélodico-rythmiques. Si ce type de modèle semble relever d’un savoir parta gé collectivement, il s’agira de savoir comment celui-ci est réalisé indivi duellement.\n\n Modèle, mémoire, identification : \n\n étude comparée des r épertoires de harpe nzakara et de cithare malgache\n\n Marc Chemillier\n\n Le modèle dans la conception aromienne, version épurée d'une pièce qui suff it à l'identifier, possède deux caractéristiques essentielles. D'une part, il est réduit par rapport aux données musicales qu'il modélise, d'autre par t il est unique pour une pièce donnée.\n\n On propose comme hypothèse que l a première caractéristique est universelle alors que la seconde est dépenda nte du contexte culturel. En effet, l'aspect réducteur du modèle est sans d oute lié au fonctionnement de la mémoire. On montera l'exemple d'un air mal gache qui est mémorisé par les musiciens avec différents niveaux de réducti on selon que l'on est proche de sa source (Tananarive) ou plus éloigné (Sud du pays). En revanche, l'unicité du modèle ne semble pas être une propriét é cognitive universelle, mais plutôt une conséquence de l'usage qui est fai t de la musique dans un contexte social donné. Chez les citharistes malgach es, chaque pièce comporte plusieurs modèles, qui sont des variantes simplif iées interchangeables et suffisantes en elles-mêmes pour identifier la pièc e. Chez les Nzakara d'Afrique centrale, au contraire, le modèle d'une pièce est unique parce que chacune d'elles avait une fonction bien définie dans le contexte des anciennes cours Bandia. On peut imaginer que le rôle social attribué à chaque pièce crée un mécanisme de renforcement analogue au méca nisme de réduction de la mémoire dans le sens où les variantes inutiles se trouvent progressivement éliminées au profit d'un modèle unique qui suffit à remplir le rôle que doit jouer la pièce au sein de la société.\n\n Avec l ’aide du Saint Esprit. La mémoire « révélée » du chant en langues des mouve ments charismatiques catholiques\n\n Olivier Tourny\n\n Après le Concile Va tican 2, les couvents et paroisses catholiques du monde se sont trouvées fa ce à un challenge extraordinaire et à une angoisse profonde : chanter comme elles veulent et dans la langue qu’elles veulent. Vous vouliez la liberté ? Débrouillez vous avec elle... Et chacun à bidouiller musicalement dans so n coin ; avec plus ou moins de bonheur.\n\n Au sein de ces « laboratoires » a émergé un courant, finalement adoubé par l’Église de Rome, celui des Cha rismatiques. Il est difficile d’identifier les origines et les sources de c e(s) mouvements(s), tant les influences sont grandes, bien que l’on sache à présent qu’il est (était) une proposition de réaction et de réponse aux pu issants courants évangélistes d’outre-Atlantique. Une histoire à écrire don c, mais dont l’une des manifestations les plus inédites est à l’évidence la glossolalie, ou chant en langues.\n\n Le chant en langues est une résurgen ce – une volonté de renaissance – de l’expérience de la Pentecôte, où suite à la résurrection du Christ, les Apôtres reçoivent la grâce de l’Esprit Sa int de porter la Bonne Parole en toutes langues. De nos jours, lors d’offic es ou de temps de prières, un temps est laissé aux mouvements charismatique s de renouer avec cette expérience en priant et en chantant en langues. Se pose alors la question suivante : en quoi une louange collective révélée pa r l’Esprit Saint, spontanée et improvisée, serait-elle porteuse de mémoire ? Ces interrogations seront éclairées à la lumière de données ethnographiqu es collectées à Rome. X-ALT-DESC;FMTTYPE=text/html: