Évènements

Soutenance de thèse d'Anna Dessertine

Soutenances (thèses, HDR)

Jeudi 06 Octobre 2016 14:00
Salle 308F du LESC (3e étage)
MSH Mondes (bât. Ginouvès)
21, allée de l’Université, Nanterre

Présentation

Présences imminentes. Mobilités et production des espaces dans un village malinké de Guinée.


Thèse réalisée sous la direction de Michael Houseman et préparée à l’université Paris Ouest Nanterre la Défense et au Laboratoire d’Ethnologie et de Sociologie Comparative (LESC).

Le Jury est composé de :

Mme Sophie BLANCHY (présidente, directrice de recherche au CNRS et au LESC)
M. Jean-Paul COLLEYN (rapporteur, directeur d’études à l’EHESS)
M. Klaus HAMBERGER (maître de conférences à l’EHESS)
M. Michael HOUSEMAN (directeur, directeur d’études à l’EPHE/IMAF)
M. Jan JANSEN (rapporteur, professeur à l’Université de Leiden)
M. Olivier KYBURZ (maître de conférences à l’Université Paris Ouest Nanterre-La Défense)
M. Ismaël MOYA (chargé de recherches au CNRS)

Résumé
Cette thèse porte sur la production des espaces domestiques et villageois en milieu rural et s’appuie sur une ethnographie menée pendant plus de dix-huit mois dans le village malinké de Guirlan, situé au nord-est de la Guinée. Elle articule les notions d’espace, de mobilité et de relation sociale en insistant sur les pratiques quotidiennes des habitants. L’objet privilégié est celui de la résidence (lu), dont l’organisation topocentrique est analysée comme déterminante dans la construction des relations sociales. La démarche se veut elle aussi spatialisée. Le raisonnement débute dans les cours centrales, là où l’autorité est mise en acte. Il se poursuit dans la périphérie des espaces domestiques, puis en dehors du village. Les mines d’or, résultat de l’intensification de l’exploitation aurifère depuis les années 1980-1990 dans la région, sont alors présentées comme des espaces relativement autonomes comportant leurs propres règles. En revanche, les installations plus durables de migrants dans des villes plus lointaines, sont considérées comme des extensions de la résidence d’origine, permettant les mobilités de certains de ses membres. L’enjeu est en fait celui de la présence et des temporalités de l’absence. Alors que certains déplacements de courte distance sont analysés comme des ruptures, comme l’accompagnement de l’épouse chez son mari, d’autres, plus lointains, reposent sur une absence pensée dans sa présence future. À travers l’étude des pratiques spatiales, ce travail interroge donc plus largement la question de la reconnaissance sociale et de sa mise en visibilité au quotidien.
Mots-clefs : espace, mobilité, présence, résidence, Malinké, Guinée

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