Ingrid Le Gargasson

 
Chercheur associé
Ingrid Le Gargasson
La fabrique des maîtres. Anthropologie des pratiques de transmission de la musique hindoustanie ou les enjeux de l’institutionnalisation d’un savoir dans l’Inde contemporaine
Gilles Tarabout
14/12/2015
2017 : Prix de thèse du GIS Asie (Groupement d'intérêt scientifique Études asiatiques)
2015 : Lauréate d'une bourse de fin de thèse du PRES heSam « Dynamiques asiatiques : échanges, réseaux, mobilités »
2012 et 2006 : Lauréate de deux bourses de terrain, Centre d’Études de l’Inde et de l’Asie du Sud (EHESS-CNRS)
2007 : Lauréate d'une bourse d’Études et de Recherche bilatérale en Inde (un an), Programme Égide, Ministère des Affaires Étrangères, affiliation à la Jawaharlal Nehru University, School of Social Science (New Delhi)
...

Domaines de recherche

Inde
Inde du Nord
Musique hindoustanie, Anthropologie de la musique, Anthropologie historique, Apprentissage, Transmission, Institutionnalisation des savoirs musicaux

Parcours universitaire et professionnel

Dans la continuité de son travail de thèse qui visait à appréhender les caractéristiques discursives, sociales et techniques de la transmission de la musique hindoustanie depuis le début de son institutionnalisation (vers 1870), Ingrid Le Gargasson poursuit une recherche postdoctorale sur les diverses formes poétiques et musicales maîtrisées par les chanteurs hindoustanis. Elle s'intéresse, tout particulièrement, aux caractéristiques musicales et littéraires du principal genre vocal de la musique classique de l’Inde du Nord, à savoir le khayāl.



Membre du conseil d'administration de la Société française d'ethnomusicologie (depuis 2016)
DROM, Promotion des cultures populaires de tradition orale et de la musique modale : membre du comité de coordination du portail numérique pour l’enseignement et la diffusion des musiques modales (2015-2018)

Kalasetu, Association pour la promotion des échanges culturels entre l’Inde et la France et la diffusion de spectacles vivants, en Inde et en France : co-coordinatrice artistique et scientifique (depuis 2013)



Co-animation du séminaire de l’EHESS « Arts de la performance et modes d’autorité de l’Asie du Sud à l’Insulinde : les figures du savoir (chanteur, musicien, orateur, poète, danseur, acteur) », avec Dana Rappoport (CASE, CNRS/EHESS), Tiziana Leucci (CEIAS, CNRS/EHESS), Stéphanie Khoury (post-doc, CASE) et Jeanne Miramon-Bonhoure (IreMus), 24h réparties en trois journées d’étude, février à mai 2016.

Le Gargasson, I., 2013, La perfection du maître, la pratique du disciple et la grâce de Dieu. La transmission dans la musique hindoustanie, De l’un à l’autre. Maîtres et disciples (Paris, CNRS Editions) : 189-225.
Le Gargasson, I., 2013, De la maison du maître à l’école de musique. Quelques remarques sur l’enseignement de la musique hindoustanie en Inde du Nord et les mécanismes de son institutionnalisation, Transmission(s), entre pertes et profits (s.l., Institut des Sciences de l’Homme et de la Société UBO (Université de Bretagne Occidentale), en ligne : http://geoarchi.univ-brest.fr/sitec/ishs/15-De-la-maison-du-maitre-a-lecole-de-musique.html.
En adoptant une perspective historique et anthropologique, la présente étude examine les principaux processus qui ont mené à l’institutionnalisation de la musique hindoustanie, la musique classique de l’Inde du Nord. Elle expose les transformations qui ont permis la relocalisation de l’apprentissage musical de la maison du maître à l’école de musique au tournant du 20e siècle. L’institutionnalisation apparaît comme un moment de reformulation de la tradition musicale aux conséquences sociales et musicales multiples.
Le Gargasson, I., 2013, Compte-rendu de : Matthew Rahaim, Musicking bodies. Gesture and voice in Hindustani music (Middletown, Wesleyan University Press, 2012), Cahiers d’ethnomusicologie, 26 [Notes d’humour] : 273-276, en ligne : http://journals.openedition.org/ethnomusicologie/2079.
Issu d’une thèse de doctorat soutenue en 2009 à l’Université de Californie, Berkeley, Musicking bodies aborde la performance musicale sous l’angle de l’engagement corporel. L’auteur, Matthew Rahaim, ethnomusicologue actuellement en poste à l’Université du Minnesota, s’intéresse à la gestuelle produite par les chanteurs de khyāl, principal genre vocal de la musique classique de l’Inde du Nord et étudie donc les gestes spontanés qui accompagnent l’émission vocale improvisée. L’auteur observe ai...
Sauvegarder
Choix utilisateur pour les Cookies
Nous utilisons des cookies afin de vous proposer les meilleurs services possibles. Si vous déclinez l'utilisation de ces cookies, le site web pourrait ne pas fonctionner correctement.
Tout accepter
Tout décliner
Flexicontent
Flexicontent
Accepter
Décliner