Aurore Monod Becquelin

 
Directrice de recherche
honoraire
Aurore Monod Becquelin
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Domaines de recherche

Mexique, Brésil

Parcours universitaire et professionnel

[English version below]

Aurore Monod Becquelin, après des études de lettres classiques, s’est orientée vers la linguistique et l’ethnologie. Son premier terrain se situe en Amazonie brésilienne, dans la région du Haut Xingu, aire culturelle multiethnique et multilingue. Elle s’est spécialisée dans la langue et la culture des Trumai, de langue isolée, et a publié sa thèse portant sur la pratique linguistique et la mythologie de ces indiens. Elle a travaillé ensuite de façon approfondie sur la tradition orale et la parole, le contraste entre l’apprentissage traditionnel et l’éducation de type scolaire récente ainsi que sur les rituels collectifs de cette région, analyse qui donnera lieu à un ouvrage portant les catégories en jeu dans la dynamique de la co-action multilingue et multiculturelle.

Dès 1972, tout en continuant des recherches chez les Trumai, elle a entrepris un terrain au Mexique chez les Mayas Tseltal du Chiapas, en relation avec des archéologues et des ethnologues (projet Tonina). Ses premiers travaux ont porté sur des rituels (en particulier le carnaval de Bachajón), la musique et les discours associés. En même temps qu’une recherche sur les usages rhétoriques et performatifs de la parole maya, et des contributions à l’étude du parallélisme, elle a analysé certains aspects de la grammaire – composition, passif, ergativité – en collaboration avec des collègues mayanistes.

En liaison constante avec des collègues d’autres disciplines, elle a animé depuis les années 1980 et jusqu’à maintenant, par la proposition de thèmes variés déclinés sur une ou plusieurs années, le Groupe d’enseignement et de recherche maya (GERM) ; ce groupe est responsable de colloques, de publications collectives, d’un projet issu de l’ACI « Terrain, technique et théorie », d’invitations de collègues étrangers et surtout de la création d’un enseignement mayaniste pluridisciplinaire à l’Institut national des langues orientales. Il a également contribué à constituer un « Fonds maya » au sein de la bibliothèque Éric-de-Dampierre au LESC. Dans une autre voie, elle a entrepris l’exploration d’un champ de recherche pluridisciplinaire intitulé « Anthropologie de la nuit », porté par un groupe qu’elle coordonne avec Jacques Galinier, et dirige une collection du même nom publiée par la Société d’ethnologie.

Enfin, elle a enseigné l’ethnolingustique dans de nombreux établissements pratiquement sans interruption depuis les années 1970.

Directeur de recherche honoraire, ses intérêts actuels s’orientent vers de nouvelles recherches en grammaire tseltal et trumai, portant sur l’agentivité, la rhétorique et les formes de mémoire dans les sociétés amérindiennes, l’anthropologie de la nuit, et l’utilisation du concept de « frontière épaisse » comme outil d’analyse de mécanismes cognitifs structurant les dynamiques culturelles des sociétés amérindiennes.

Aurore Monod Becquelin, after her studies in classic literature, turned towards linguistics and ethnology. Her first fieldwork took place in the Brazilian Amazon, in the multicultural and multilingual region of Haut Xingu. She specialized in the culture and language of the Trumai, who speak an isolated language, and published her thesis on the linguistic practice and mythology of this indigenous population. She then undertook an in-depth work on the oral tradition and speech, the contrast between traditional apprenticeship learning and recent school-type education, and the collective rituals of this region, an analysis that led to a book on the categories involved in the dynamics of a multilingual and multicultural co-action.

Starting in 1972, all while continuing her research on the Trumai, she undertook a field study in Mexico among the Tzeltal Mayans of Chiapas, working with archaeologists and ethologists (Project Tonina). Her first work concerned rituals (in particular Bachajón’s carnival), music, and related speech. At the same time as a study on the rhetorical and performative uses of Mayan speech and parallelism, she analysed certain aspects of grammar – composition, passivity, ergativity – in collaboration with Mayanist colleagues.

In constant liaison with colleagues from other disciplines, she brought to life, from the 1980s until now, by the proposition of various themes broken down over one or several years, the Groupe d’enseignement et de recherche maya (GERM), the Group for Mayan Teaching and Research; this group is responsible for conferences, collective publications, ACI project “Field, Technique, and Theory”, invitations to foreign colleagues, and, above all, the creation of a multidisciplinary Mayanist education at the National Institute for Oriental Languages. She also contributed to the creation of a Mayan collection in the Éric-de-Dampierre Library at the LESC. She also undertook an exploration of a multidisciplinary research field entitled “Anthropology of the Night”, backed by a group that she coordinates with Jacaues Galinier, and manages a collection of the same name published by the Société d’ethnologie.

Finally, she taught ethnolinguistics in numerous establishments, practically without interruption, from the 1970s until her retirement.Honorary director of research, her current interests focus on new research on Tzeltal and Trumai grammar, centring on agency, rhetoric, and forms of memory in Amerindian societies, anthropology of the night, and the use of the frontière epaisse concept as an analytical tool in cognitive mechanisms structuring the cultural dynamics of Amerindian societies.

Direction de la collection Anthropologie de la nuit à la Société d'ethnologie

Membre du comité de rédaction de la revue Estudios de Cultura Maya (México)

Membre du comité de rédaction du Journal de société des américanistes

Membre du Conseil d'administration de la Société d'ethnologie
Monod Becquelin, Aurore et Jacques Galinier (éds), 2020, Alors vint la nuit…: terrains, méthodes, perspectives (Nanterre, Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative) [Ateliers d’anthropologie, 48].
Au cours des deux dernières décennies, le séminaire « Anthropologie de la nuit » du Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative s’est donné pour tâche d’inscrire la nuit comme un domaine de recherche de plein droit, appuyé par de nombreuses ethnographies dans des terrains proches ou lointains et dont le traitement repose sur une visée pluridisciplinaire et comparatiste à l’échelle des sciences humaines. Ce numéro d’Ateliers d’anthropologie réunit quelques contributions récentes de chercheurs sollicités pour interroger et analyser les nuits de leur terrain : terrains aussi lointains que l’arctique canadien et la Mésoamérique, ou territoires proches alimentant la recherche historique comme la sociologie des faits contemporains. Mais comment comparer la pensée inuit qui coud la continuité entre nuit et jour et obscurité et lumière ; le vécu nocturne des femmes dans un univers carcéral ; les nuits mésoaméricaines peuplées d’entités menaçantes ; les nuits qui s’écrivent avec des glyphes et les œuvres qui se jouent dans les théâtres du XVIIe siècle ; les cieux étoilés révélés à leurs fervents adeptes tandis qu’ils sont dérobés aux urbains surexposés à la pollution lumineuse ? Le concept de nocturnité, utilisé par les historiens de la nuit, est un outil qui nous permet d’analyser à la fois les frontières emic de la nuit et du jour, mais également tous les éléments de la nuit qui pénètrent la vie psychique diurne. Le passage d’un imaginaire nocturne vers un monde diurne engage un déplacement progressif des ontologies « lorsque vient la nuit ». De là de nombreuses questions sur la notion de frontière : quelle est la nature de ces déplacements statutaires des êtres et des objets, qui peuvent selon les temps et les cultures constituer des phénomènes de connexion et de continuité, ou de basculement et de rupture ? Comment analyser cette ethnographie du « passage », tantôt inscrivant une opposition entre des mondes complémentaires en rupture l’un avec l’autre, tantôt marquant une continuité par une porosité explicite, ou encore privilégiant des espaces-temps intermédiaires rituellement mesurés ? À partir des croyances et des dispositifs culturels de gestion de la nuit, comment comprendre les ajustements de ce que la nuit transforme et de ce qui transforme la nuit ? Nous posons ici de nouvelles questions sur ce qui en fait un véritable acteur, un « agent très spécial » à l’entrecroisement des dynamiques politiques, économiques et culturelles sous-tendues par une « pensée de la nuit ».
Vapnarsky, Valentina, Fabienne de Pierrebourg, Dominique Michelet, Mario Humberto Ruz et Aurore Monod Becquelin (éds), 2020, Compases y texturas del tiempo entre los mayas (Mexico, UNAM).
Monod Becquelin, Aurore et Jacques Galinier (éds), 2016, Las cosas de la noche: una mirada diferente (México, Centro de estudios mexicanos y centroamericanos).
La noche es, sin duda, alguna uno de los temas más prometedores de la antropología del nuevo milenio sobre el cual se implanta desde ahora una pléyade de coloquios, tesis e investigaciones de campo. Si la noche fue por largo tiempo el punto ciego de nuestra disciplina es porque la mirada, los hábitos y la experiencia del Occidente sobre esta otra mitad de nuestra existencia parecía racional y universal, mientras que aquellos de los Otros, exóticos del espacio y del tiempo, no solamente parecían sorprendentes e incomprensibles, sino además locamente irracionales. De hecho, tenemos el hábito de pensar y de vivir un cierto número de alternancias que nos parecen evidentes o naturales: claridad diurna/oscuridad nocturna, vigilia/sueño, actividad/descanso, seguridad/peligro. Nos es difícil convencernos de que otras sociedades no las conciban así y no las vivan del mismo modo. Las fronteras entre estos fenómenos impuestos, percibidos, vividos, comunes a los humanos, constituyen precisamente el campo de las culturas que crean, modifican, dedican un espacio intermedio propicio al despliegue y al imaginario de las reglas del consciente y de las pulsiones del inconsciente. A pesar de que han concedido un crédito constante a los eventos excepcionales que apuntalan el tiempo nocturno, tales como los rituales de iniciación, de hechicería, las sesiones chamánicas, los velorios fúnebres o el culto a los ancestros, los etnólogos no habían dado hasta la época reciente una suficiente atención a las prácticas del cotidiano nocturno, a las rutinas del tiempo consagrado o robado al sueño. Desde ahora, incumbe pintar la infinita diversidad de las maneras de tratar la noche y la complejidad de los modos de actuar, de trabajar, de defenderse, de distraerse, todo el campo de los posibles que le es aferente, y que el concepto de nocturnidad permite abordar para expresar que la noche no es el reverso del día sino otro continente con sus propias dificultades, alumbradas por modelos…
Vapnarsky, Valentina, Aurore Monod Becquelin et Michel de Fornel (éds), 2013, L’agentivité, vol. II : Interactions, grammaire et narrativité (Nanterre, Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative) [Ateliers d’anthropologie, 39].
Le premier volume, intitulé L’agentivité : ethnologie et linguistique à la poursuite du sens (Ateliers d’anthropologie, 34|2010), proposait des matériaux principalement issus des cultures amérindiennes afin d’inscrire dans un projet d’ethnolinguistique l’étude des relations entre les humains et toutes autres entités entretenant avec eux des interactions langagières, sonores, gestuelles…, dans des contextes quotidiens et rituels. L’ethnosyntaxe était un horizon théorique propice à ces études, fruit des réflexions d’un séminaire du LESC réunissant ethnologues et linguistes « à la poursuite du sens ». Dans le second volume, les contributeurs approfondissent l’étude des actions et transactions tant entre humains qu’entre humains et non humains, tout en s’attachant à élucider ce qui définit les relations d’agentivité dans chaque cas analysé. La démarche tend à s’affranchir d’un modèle intentionnaliste et subjectiviste de l’action, en explorant les autres dimensions en jeu (type de causalité, contrôle, induction, engagement, responsabilité…). La perspective est relationnelle et contextuelle, et accorde un rôle central au langage. Les contributions, qui concernent des sociétés amazoniennes et mésoaméricaines, étudient ces transactions dans leur matérialité signifiante, en s’intéressant aux caractéristiques sémantiques et pragmatiques de la communication (rituelle, narrative, conversationnelle) et aux propriétés grammaticales de l’agentivité, que mettent au jour des études textuelles, dialogiques et interactionnelles de contextes précis de communication. Les articles analysent les formes de causalité impliquées dans divers types de narrations ou d’interactions rituelles ; ils abordent les termes et les constructions grammaticales, variables selon les langues, qui pourraient encoder sur le plan sémantique des significations sociales et culturelles ; ils soulignent le partage entre ce qui revient en propre à la syntaxe et ce qui est attribuable aux stratégies discursives des énonciateurs ; ils scrutent les liens entre actions, gestes et paroles (de la pragmatique gestuelle et rituelle explicite jusqu’aux routines inconscientes, du lexique jusqu’aux structures syntaxiques) ; ils recherchent ce qui compose et noue les actes illocutionnaires. Les auteurs, dans leur diversité, s’interrogent sur comment et à quels niveaux de profondeur cognitive peuvent s’articuler analyse linguistique et analyse anthropologique.
Monod Becquelin, Aurore (éd.), 2012, Frontières épaisses. Altérité et continuité en pays maya et en Mésoamérique (s.l., s.n.) [Ateliers d’anthropologie, 37].
Monod Becquelin, Aurore et Valentina Vapnarsky (éds), 2010, L’agentivité, vol I : Ethnologie et linguistique à la poursuite du sens (Nanterre, Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative) [Ateliers d’anthropologie, 34].
Ce numéro est consacré au thème de l’agentivité, analysant et comparant les relations diverses de dépendance et de causalité entre les humains et les entités « surnaturelles » manifestées par les ...
Monod Becquelin, Aurore et Valentina Vapnarsky (éds), 2005, La Rose et le Christ: transmission et appropriation de la chrétienté dans l’aire maya (Nanterre, Laboratoire d’ethnologie et de socilologie comparative) [Ateliers, 29].
Galinier, J. et A. Monod Becquelin, 2020, Introduction, Ateliers d’anthropologie, 48 [Alors vint la nuit…], en ligne : http://journals.openedition.org/ateliers/13400.
Parmi les sciences humaines, l’anthropologie a pour vocation d’étudier le lointain pour s’en approcher et le proche pour s’en éloigner. Or nul domaine plus que celui de la nuit ne se prête autant à ce double exercice tant notre regard, nos habitudes et notre vécu nous semblent universels et rationnels, tandis que ceux des autres, exotiques dans l’espace ou dans le temps, paraissent étonnants voire déroutants. Le comparatisme est de rigueur : cosmique, sociologique et culturel. Il faut compren...
Monod Becquelin, A. et M. Chosson, 2020, La nocturnité au quotidien chez les Indiens tseltal du Chiapas (Mexique), Ateliers d’anthropologie, 48 [Alors vint la nuit…], en ligne : http://journals.openedition.org/ateliers/13500.
Cette analyse invite à scruter la nuit tseltal sous l’angle de son rôle d’agent de comportements, de pensées, d’attitudes et d’habitudes corporelles chez ces Indiens des Hautes Terres du Mexique.Abritant le sommeil, la nuit permet au rêveur de frayer avec des êtres surnaturels, rendant accessible et visible un cosmos dynamique dans lequel interagissent plantes, animaux, humains et non-humains. Certains traits qui définissent cette nuit dépassent cependant la partie nocturne du nycthémère pour surgir dans son versant diurne, ce que nous appelons des manifestations de la nocturnité. Le déplacement ontologique caractéristique de la nocturnité autorise à situer dans l’inconscient la crainte permanente de son irruption dans la vie des hommes ; ce terreau sous-jacent est perceptible dans les conversations quotidiennes, les contes répétés, les gestes et les comportements d’évitement qui le révèlent. À partir de données de terrain de deux communautés, Bachajon et Aguacatenango, élargies à d’autres villages situés dans les Altos, nous montrons que la composante obscure de la définition de la nuit tseltal est pensée comme, d’une part, dangereuse et susceptible d’être fatale à l’homme mais, d’autre part, nécessaire. Il est ainsi indispensable de se compromettre à la frange du danger et, à force d’efforts au quotidien, de rituels répétés et de prières, d’obtenir les bienfaits nécessaires à la vie en communiquant avec des êtres issus de cette obscurité.
Vapnarsky, V., A. Monod Becquelin, D. Michelet et F. De Pierrebourg, 2017, Measures and textures of time among the Maya: the spoken, the written, and the lived, Journal de la société des américanistes, HS [Maya times], en ligne : http://journals.openedition.org/jsa/15282.
Vapnarsky, V., A. Monod Becquelin, D. Michelet et F. Pierrebourg, 2017, Compases y texturas del tiempo entre los mayas: lo dicho, lo escrito y lo vivido, Journal de la société des américanistes, HS [Tiempos mayas], en ligne : http://journals.openedition.org/jsa/15521.
Monod Becquelin, A. et E. de Vienne, 2016, Mais où sont les Javari d’antan ?, Ethnographiques.org, 33 [Dossier Retour aux rituels], en ligne : http://www.ethnographiques.org/2016/Monod-Becquelin-deVienne.
Associant la célébration d’un mort, la guerre et l’alliance, le rituel du javari fait l’objet depuis quelques années d’un effort de « revitalisation » par les Trumai (Amazonie brésilienne), qui sont réputés en être les maîtres mais n’y participaient plus depuis des décennies, à l’inverse de leurs partenaires et rivaux dans la société du Haut Xingu. En comparant leurs ethnographies, qui couvrent une période d’un demi-siècle, les deux auteurs de ce travail esquissent une réflexion sur le changement et la répétition de la tradition dans une société hantée par la figure de la disparition. Acteurs du retour du rituel, les Trumai accrochent au présent des images du passé qui sont autant les fruits de l’imagination que d’un savoir inconscient ; effort de reconfiguration qui, à rebours de ce qu’ils croient faire advenir, plonge à nouveau leur être social collectif dans une reconduction de vieux schèmes intégrés par l’écoute des mythes et la pratique du quotidien au moment où tout cela n’est pas encore drastiquement oublié., For some years now, the Trumai people (from the Brazilian Amazon) have endeavored to revive the « Javari » ritual which combines such themes as war, alliance and the honoring of the dead. Despite their reputation as masters of this ritual, the Trumai had ceased to take part in it several decades ago, unlike their partners and rivals of the High Xingu society. By comparing their respective ethnographies, which cover half a century, the authors have attempted to reflect on the changes and repetitions affecting tradition in a society haunted by the « figure » of disparition. In their re-enactment of the ritual, the Trumai attach to the present images of the past that are as much the fruit of their imagination as that of unconscious knowledge ; in this attempt at reconfiguration and contrary to their own intentions, they actually re-immerse themselves, as a collective entity, in the renewal of the old schemes conveyed by the myths, and their application to everyday practice before it all falls into complete oblivion.
Monod Becquelin, A. et J. Galinier, 2015, De mille et une nuits. Interroger la nocturnité, Journal des anciens élèves de l’ENA, 453 (juillet-août) [Voyages au bout de la nuit].
Monod Becquelin, A., 2014, Introduction: La frontière épaisse, Ateliers d’anthropologie, 37 [Frontières épaisses : altérité et continuité en pays maya et en Mésoamérique], en ligne : http://journals.openedition.org/ateliers/9170.
Monod Becquelin, A. et C. Becquey, 2013, Transitivité de l’action et ses expressions en trumai (langue isolée du Haut Xingú, Brésil), Ateliers d’anthropologie, 39 [L’agentivité, vol. II : interactions, grammaire et narrativité], en ligne : http://journals.openedition.org/ateliers/9478.
Monod Becquelin, A. et V. Vapnarsky, 2010, Présentation, Ateliers d’anthropologie, 34 [L’agentivité, vol. I : ethnologie et linguistique à la poursuite du sens], en ligne : http://journals.openedition.org/ateliers/8630.
Lois, X., V. Vapnarsky, A. Monod Becquelin et C. Becquey, 2017, Polycategoriality across Mayan languages: action nouns and ergative splits, Lexical Polycategoriality: Cross-linguistic, cross-theoretical and language acquisition approaches (Amsterdam - Philadelphie, John Benjamins Publishing Company) : 101-157.
Mothré, Ève et A. Monod Becquelin, 2016, La profundidad de la noche maya, Las cosas de la noche: una mirada diferente (México, Centro de estudios mexicanos y centroamericanos) : 113-128.
Monod Becquelin, A. et J. Galinier, 2016, Una mirada diferente, Las cosas de la noche: una mirada diferente (México, Centro de estudios mexicanos y centroamericanos) : 5-6.
Monod Becquelin, A. et J. Galinier, 2016, Prólogo, Las cosas de la noche: una mirada diferente (México, Centro de estudios mexicanos y centroamericanos) : 7-16.
Monod Becquelin, A. et A. Breton, 2012, Before poetry, the words. A metalinguistic digression, Parallel worlds: genre, discourse, and poetics in contemporary, colonial, and classic period Maya Literature (Boulder, University Press of Colorado) : 339-374.
Monod Becquelin, A. et C. Becquey, 2012, Case pattern and verb classes in Trumai, Ergativity, valency and voice (Berlin, De Gruyter Mouton) : 289-332.
Monod Becquelin, A., C. Becquey et V. Vapnarsky, 2012, Passive and ergativity in three Mayan languages, Ergativity, Valency and Voice (Berlin, Mouton de Gruyter) : 51-110 [Empirical approaches to language typology, 48].
Monod Becquelin, A. et V. Vapnarsky, 2011, La famille des langues maya, Dictionnaire des Langues (Paris, Presses universitaires de France) : 1359-1367.
Monod Becquelin, A., V. Vapnarsky, C. Becquey et A. Breton, 2010, Decir y contar la diversidad: paralelismo, variantes y variaciones en las tradiciones mayas, Figuras mayas de la diversidad (Mérida, Universidad autónoma de México) [Monografías, 10].
Monod Becquelin, A. et V. Vapnarsky, 2001, L’ethnolinguistique, la pragmatique et le champ cognitif, Ethnologie. Concepts et aires culturelles (Paris, Armand Colin) : 140-178.
Monod Becquelin, A., 2011, Le tzeltal, Dictionnaire des langues (Paris, Presses Universitaires de France) : 1412-1419.
Monod Becquelin, A. et J. Galinier, 2015, « Organisation », colloque "La nuit se lève", 7 Spirits, Paris.
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