Sara Kalantari

 
Sara Kalantari
Jeune docteure
Sara Kalantari
Le rituel chiite de 'Āshūrā dans la région du Kurdistan iranien : vers un idéal d'unification politique
Sabine Trebinjac
10/11/2021
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Domaines de recherche

Iran

Parcours universitaire et professionnel

[English version below]

Après avoir suivi des formations en musique et musicologie à l’Université de Téhéran et à l’Université Rennes 2, Sara Kalantari s’est réorientée vers l’anthropologie en suivant une formation de master d’Ethnomusicologie et Anthropologie de la danse à l’Université Paris Nanterre. Depuis 2014 et dans le cadre de ses études doctorales au LESC, Sara Kalantari étudie l’évolution de la musique du rituel d’Ashūrā en Iran. Elle s’intéresse particulièrement à la flexibilité et la dynamique du contexte rituel qui permettent la légitimation des nouvelles formes musicales au sein du rituel d’Ashūrā.

 

Thesis entitled:

THE SHIITE RITUAL OF ‘ĀSHŪRĀ IN THE REGION OF IRANIAN KURDISTAN: TOWARDS AN IDEAL OF POLITICAL UNIFICATION

After her trainings in music and musicology at Téhéran Unviersity and at University of Rennes 2, Sara Kalantari turned towards anthropology, starting a masters in Ethnomusicology and Anthropology of Dance at University of Paris Nanterre. Since 2014, as part of her doctoral studies at the LESC, Sara Kalantari has studied the evolution of ritual music of Ashūrā in Iran. She is particularly interested in the flexibility and dynamics of the ritual context which enable the legitimisation of new musical forms in Ashūrā ritual.

2018, Membre du comité scientifique de la première Journée scientifique des doctorants du LESC, Maison Archéologie et Ethnologie René Ginouvès, Université Paris Nanterre.

2019, Membre du comité scientifique de la deuxième Journée scientifique des doctorants du LESC, Maison Archéologie et Ethnologie René Ginouvès, Université Paris Nanterre.

2018, organisation de l’atelier « Le mot du jeudi » destiné au doctorants du Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative

2008-2010, enseignante vacataire, Université Azad, Téhéran ; matières enseignées : Initiation à la Musique, Histoire de l’Art

2019, 1er semestre, chargée de TD "Théories en anthropologie", Département d'Anthropologie, Université Paris Nanterre, 24h

2019, 1er semestre, chargée de TD "Introduction à l'ethnomusicologie", Département d'Anthropologie, Université Paris Nanterre, 24h

2919, 2e semestre, séminaire EMAD (codirigé avec Lucille Lisack), Département d'Anthropologie, Université Paris Nanterre, 10h

Kalantari, S., 2020, L’arme de la voix : chants combatifs persans dans la guerre Iran-Irak (1980-1988), Cahiers d’ethnomusicologie, 33 [Conflits et agressivité] : 133-149, en ligne : https://journals.openedition.org/ethnomusicologie/4013.
La guerre Iran-Irak déclenchée en septembre 1980 mit la jeune République islamique dans une situation difficile. Cette dernière souffrait, d’une part, d’un isolement sur le plan international et, d’autre part, d’un manque de personnel expérimenté au sein de son armée. Ces défauts furent compensés par l’implication massive de civils iraniens dans une milice chiite créée suite à la Révolution de 1979. Cet article porte sur le rôle de la musique, notamment un genre vocal nommé nuḥah, dans le processus de l’implication de civils dans la guerre Iran-Irak. Comment les chants de nuḥah contribuèrent à la mobilisation de la population iranienne pendant la guerre ? Quels furent la forme et le contenu de ces chants ? Dans quelles situations furent-ils employés ? Quel fut leur mécanisme d’efficacité ? Une approche anthropologique est adoptée pour étudier le point de vue de chanteurs et d’auditeurs des nuḥah de guerre au sujet du rôle de ces chants dans l’affaire de guerre. Le rapport entre le nuḥah de guerre et la forme classique de nuḥah pratiquée dans le contexte rituel est analysé afin de mettre en lumière le processus de réactualisation d’un événement historique crucial de la religion chiite, la bataille de Karbalā, dans un événement contemporain, la guerre Iran-Irak. L’objectif est de mettre en évidence le rôle que ce genre musical joua dans la mobilisation et la gestion de civils dans une situation conflictuelle en stimulant les volontés d’agir justifiées principalement par la défense des convictions et des valeurs religieuses.
Kalantari, S., 2007, Ḥayāt-i mūsīqāyī dar darbār-i Bābur va Humāyūn Gūrkānī, Faṣlnāmah-yi mūsīqī-i Mahoor ( Mahoor Music Quarterly), 36 : 87-104.
La vie musicale aux cours de Baber (1526-1530) et de Homayoun (1531-1556) en Inde moghole.
Kalantari, S., 2007, Ḥayāt-i mūsīqāyī dar darbār-i Akbar Gūrkānī 1556-1605, Faṣlnāmah-yi mūsīqī-i Mahoor (Mahoor Music Quarterly), 35 : 39-102.
La vie musicale à la cour de ‘Akbar de 1556 à1605 en Inde moghole.
Kalantari, S. et F. Feizbakhsh, 2007, Nigarish-i Kayhānī dar mūsīqī: barrisī-i taṭbīqī-i chand risālah az qurūn-i 10 tā 12 hijrī, Faṣlnāmah-yi mūsīqī-i Mahoor (Mahoor Music Quarterly), 36 : 137-148.
Un regard métaphysique sur la musique : comparaison de quelques styles musicaux du 16e siècle au 18e siècle.
Kalantari, S., 2006, Taḥavulāt-i mūsīqī-i Iran dar ‘aṣr-i mashrūtah, Faṣlnāmah-yi mūsīqī-i Mahoor (Mahoor Music Quarterly), 32 : 25-48.
L’évolution de la musique iranienne à l’époque constitutionnelle.
Kalantari, S., 2004, Ravand-i sunnatgirāyī dar mūsīqī-i Iran, Faṣlnāmah-yi mūsīqī-i Mahoor (Mahoor Music Quarterly), 26 : 133-156.
Le poursuit de la tradition dans la musique classique iranienne.
Kalantari, S., 2004, Vurūd va ravāj-i dīdgāh’hā-i tajaddudgirā dar mūsīqī-i Iran, Faṣlnāmah-yi mūsīqī-i Mahoor (Mahoor Music Quarterly), 25 : 37-52.
Les courants modernes dans la musique iranienne contemporaine.
Kalantari, S., 2019, Compte rendu de: Christine Guillebaud (éd.), Toward an Anthropology of Ambient Sound (New York/Londres, Routledge, Anthropology series, 2017), Cahiers d’ethnomusicologie, 32 : 280-284, en ligne : http://journals.openedition.org/ethnomusicologie/3702.
Toward an Anthropology of Ambient Sound s’inscrit dans la continuité des recherches interdisciplinaires qui, depuis les années 1990, se sont focalisées sur l’étude des expériences sensorielles d’un point de vue anthropologique. A partir des terrains ethnographiques qui sont géographiquement et culturellement très variés, les auteurs de ce collectif s’intéressent aux contextes sociaux de la production et de la perception des sons et mettent en lumière la dimension culturelle de l’écoute. Ils p...
Kalantari, S., 2018, « L’arme de la voix, les chants combatifs persans dans la guerre Iran-Irak (1980-1988) », journées d’étude "Performer le conflit", LESC-CREM, Université Paris Nanterre.
Kalantari, S., 2018, « Reincarnation of Karbala drama in the Iraqo-iranian war songs », International Workshop "The Ritual Drama between East and West, Ritual Staging, Societies and Cultural Heritage", université de Bordeaux/université Bahonar de Kerman, Bordeaux.
Kalantari, S., 2018, « Dominant(s)/ dominé, rapport inversé sur un terrain ethnographique au Kurdistan iranien », première journée scientifique des doctorant.e.s du LESC, Université Paris Nanterre.
Kalantari, S., 2017, « Les pratiques musicales du rituel d’Achoura au Kurdistan iranien », séminaire du CREM, Université Paris Nanterre.
Kalantari, S., 2015, « Le Kurdistan, une patrie chantée : du patriotisme au nationalisme dans la musique kurde », colloque international "Orchestrer la nation : musiques, danses et (trans)nationalisme", Labex CAP – Paris/Modern Moves, King’s College London/IIAC-LAHIC, Maison des Cultures du Monde, Paris.
Kalantari, S., 2015, « La musique du rituel chiite d’Achoura en Iran », conférence organisée par l’association Ethnomusika, Paris.
Kalantari, S., 2014, « Les musiques du rituel d’Achoura : instaurer une nouvelle tradition ? », journées d’étude "Le fait religieux en Iran", IISMM, EHESS Paris.
Kalantari, S., 2005, Darbārah-i shīvah-hā-i sunnatī-i intiqāl-i mūsīqī dar Iran, Faṣlnāmah-yi mūsīqī-i Farhang va Āhang (Farhang va ĀhangMusic Quarterly), Téhéran : 40-41.
La tradition orale dans la transmission de la musique iranienne.
Prévôt, N., M.P. Acosta Diaz, L. Ajirent-Sagaspe, E. Amy De La Bretèque, D. Caldéréro, J. Donatien, T. Hirgorom, P. Jobet, S. Kalantari, H. Lasseaux, A. Leborgne, A. Polo et K. Świątnicka, 2017, INOUI, Musiques du monde de Nanterre, , 29 mars 2017, en ligne : http://www.inouiwebdoc.fr/.
Le Projet INOUI fait partie d'un programme de recherche-action intitulé "Le Patrimoine Musical des Nanterriens". Inspiré par la démarche de Martial Pardo et Mahjouba Mounaïm dans les années 1990 à Caen*, ce dernier est né du désir d'appliquer au plus proche une discipline forgée au lointain et de s'impliquer dans l'environnement immédiat de l'université, partant de la conviction que la culture est derrière chaque porte, dans chaque maison. Il part aussi de l'hypothèse que la musique et la danse peuvent, non pas toujours adoucir les mœurs ou forcément créer du lien social, mais faciliter les rencontres et le dialogue.
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