Atelier co-animé par Marie-Pierre Gibert (EVS-UMR 5600, Université Lumière Lyon 2), Marie Mazzella di Bosco (Jeune docteure du LESC-UMR 7186, Université Paris Nanterre) et Laura Steil (C²DH, Université du Luxembourg).
Dans quelle mesure l’étude de la danse comme objet anthropologique ouvre-t-elle des pistes de réflexion méthodologiques et théoriques vers une compréhension renouvelée des faits sociaux et culturels ? Comment les pratiques dansées permettent-elles de mettre en exergue des dimensions remarquables des interactions sociales, en particulier dans leurs aspects sensibles et/ou sensori-moteurs ?
Cet atelier se veut un espace de rencontre et de dialogue entre différents objets, approches, et/ou terrains qui ont en commun un questionnement sur la danse (ou une pratique corporelle voisine) comme objet anthropologique. Il est conçu comme foncièrement exploratoire. Il ne porte pas sur un thème précis, mais s’interroge, à partir de l’analyse de cas particuliers, sur la danse « en général ». Les participant.es seront ainsi invité.es à tirer profit de travaux très variés, à différentes étapes d’achèvement, pour faire avancer leurs propres recherches et pour mener une réflexion collective sur les outils conceptuels adéquats pour l’analyse anthropologique de cet objet hautement évocateur, mais dont les contours restent incertains.
L'atelier prend la forme d’une série de journées de travail mensuelles, consacrées chaque fois à plusieurs présentations suivies de temps de discussion (demandes de précisions, suggestions, spéculations, etc.). Il s’agit donc d’un lieu de partage, d’échanges et de co-construction de la recherche, où chaque présentation débouche sur une discussion collective et constructive, visant à aider le.la présentateur.trice à développer sa propre question de recherche et à stimuler la réflexion de l’ensemble des participant.es.
Dates et lieux :
Les ateliers ont lieu les jeudis de 9h30 à 12h et de 13h à 17h, en présentiel uniquement, toutes les six semaines environ, principalement à la MSH Mondes et au Centre National de la danse à Pantin. Une séance est délocalisée à Lyon (Université Lyon 2). A ce rendez-vous régulier s’ajoute un weekend de recherche en résidentiel au printemps, dont le lieu sera communiqué ultérieurement.
Propos théorique: Discussion générale à partir de la proposition de Capucine SAMMANI, « La danse doit être une performance artistique ».
Matin : Alaia CACHENAUT, « Créer aujourd'hui la danse carnavalesque d'hier pour faire continuité. Observation d’une création chorégraphique des Kaskarot d’Ustaritz au Pays Basque nord.. »
Après-midi : Victoire JACQUET, titre à venir, à propos de danse contemporaine au Maroc.