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Essai sur quelques avatars mimétiques des Maîtres fous. Art politique, rituel chorégraphique et performance filmique
Présentation
Jérémy Demesmeaker et Camille Noûs
Le film Les maîtres fous de Jean Rouch a eu des échos considérables dans le domaine des arts vivants. Il apparaît en effet que ce film favorise les transpositions « transesthétiques » – du rituel au cinéma, du cinéma au cinéma, au théâtre et à la danse, etc. – car il repose sur une dynamique mimétique donnant à voir un espace corporel et politique qui fait directement écho à l’espace critique de la création artistique. Cet article se propose ainsi de considérer la façon dont le travail de Rouch a « continué à vivre » dans des univers autres que ceux du cinéma et de l’anthropologie en prenant appui sur le processus d'élaboration d'une performance hybride fruit d'une collaboration entre les deux auteurs. L'article sur HAL-SHS
Au terme de ce texte sont ramassés en trois trop brefs paragraphes conclusifs les résultats d’une recherche en cours sur les relations de Jean Rouch avec le milieu théâtral durant l’après-guerre. Il a été convenu qu’il pourrait être utile d’en dire davantage et donc de déplier une part de ce cheminement. L'article suivant, « La pièce manquante ? Très rapide compte-rendu des prémices d’une recherche traitant des relations de Jean Rouch avec un certain univers théâtral de l’après-guerre » par Baptiste Buob (complété par la réédition de La Conférence sur les locomotives d’André Frédérique), révèle ainsi des détails méconnus sur les « pièces » évoquées par Jean Rouch et sur le lieu où celles-ci furent jouées. L'article sur HAL-SHS