Dans la continuité de son travail de thèse qui visait à appréhender les caractéristiques discursives, sociales et techniques de la transmission de la musique hindoustanie depuis le début de son institutionnalisation (vers 1870), Ingrid Le Gargasson poursuit une recherche postdoctorale sur les diverses formes poétiques et musicales maîtrisées par les chanteurs hindoustanis. Elle s'intéresse, tout particulièrement, aux caractéristiques musicales et littéraires du principal genre vocal de la musique classique de l’Inde du Nord, à savoir le khayāl.
DROM, Promotion des cultures populaires de tradition orale et de la musique modale : membre du comité de coordination du portail numérique pour l’enseignement et la diffusion des musiques modales (2015-2018)
Kalasetu, Association pour la promotion des échanges culturels entre l’Inde et la France et la diffusion de spectacles vivants, en Inde et en France : co-coordinatrice artistique et scientifique (depuis 2013)
Co-animation du séminaire de l’EHESS « Arts de la performance et modes d’autorité de l’Asie du Sud à l’Insulinde : les figures du savoir (chanteur, musicien, orateur, poète, danseur, acteur) », avec Dana Rappoport (CASE, CNRS/EHESS), Tiziana Leucci (CEIAS, CNRS/EHESS), Stéphanie Khoury (post-doc, CASE) et Jeanne Miramon-Bonhoure (IreMus), 24h réparties en trois journées d’étude, février à mai 2016.
En adoptant une perspective historique et anthropologique, la présente étude examine les principaux processus qui ont mené à l’institutionnalisation de la musique hindoustanie, la musique classique de l’Inde du Nord. Elle expose les transformations qui ont permis la relocalisation de l’apprentissage musical de la maison du maître à l’école de musique au tournant du 20e siècle. L’institutionnalisation apparaît comme un moment de reformulation de la tradition musicale aux conséquences sociales et musicales multiples.
Issu d’une thèse de doctorat soutenue en 2009 à l’Université de Californie, Berkeley, Musicking bodies aborde la performance musicale sous l’angle de l’engagement corporel. L’auteur, Matthew Rahaim, ethnomusicologue actuellement en poste à l’Université du Minnesota, s’intéresse à la gestuelle produite par les chanteurs de khyāl, principal genre vocal de la musique classique de l’Inde du Nord et étudie donc les gestes spontanés qui accompagnent l’émission vocale improvisée. L’auteur observe ai...
Les membres du Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative (UMR 7186, Université Paris Nanterre/CNRS) réunis en Assemblée générale le 11 février 2025, expriment leur désaccord à la mise en place du label « Key Labs » que la Présidence du CNRS entend imposer.
Chercheur·es et enseignant·es-chercheur·es statutaires, personnels d’appui à la recherche, doctorant·es et docteur·es du Lesc, joignent leur voix aux nombreuses prises de position déjà exprimées à ce sujet, notamment par la Coordination des responsables des instances du Comité national de la recherche scientifique (C3N), la Conférence des présidents de sections du Comité national (CPCN), les Conseils scientifiques d’institut du CNRS, les sections (dont la 38), les présidences d’université, les directions d’unités de recherche, les sociétés savantes, associations et syndicats représentatifs de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Ils affirment leur désaccord avec la méthode employée et l’absence de concertation et de transparence dont fait preuve la direction du CNRS. Ils expriment leur opposition aux objectifs et conséquences de ce projet, visant à concentrer les moyens du CNRS sur 25% des UMR actuelles. En labellisant un quart des laboratoires, cette réforme tend à hiérarchiser les unités et leurs agents, à déstructurer les collectifs de travail au fondement d’une recherche collaborative, au sein des unités et entre unités, et met en péril le foisonnement et la diversité nécessaire de la recherche.
Face à l’importance de la contestation suscitée par ce projet, Antoine Petit a annoncé un moratoire de plusieurs mois jusqu’à « l’été 2025 ». Les membres du Lesc demandent que les « Key Labs » soient définitivement abandonnés. Ils invitent en outre le CNRS à engager une véritable concertation avec les universités sur le financement et l’appui à l’ensemble des UMR dans le but d’assurer les conditions d’une recherche pérenne, juste et indépendante.