2013-2016 : Licence d’anthropologie à l’Université Lyon 2 Lumière (mention TB).
2015-2016 : Erasmus à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Sénégal
2017-2019 : Master d’ethnologie générale à l’Université Paris Nanterre (mention TB). Titre du mémoire : « La montée en puissance des épouses Wolof dans les maisons à Kayar au Sénégal ».
2019 : Inscription en doctorat avec financement de l’école doctorale Espaces Temps Cultures (ED395) de l’université Paris Nanterre.
Sénégal
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2020-2023 : Co-création et animation du groupe de lecture des doctorants africanistes de Nanterre
2022-2023 : Co-fondation de l’Atelier d’Anthropologie Africaniste à Nanterre (AAAN)
2020-2021 : TD Nature/Culture. (48 h : 2 groupes de L1 Histoire de l’art et archéologie) Université Paris Nanterre
2022-2023 : Visite au Musée du Quai Branly. TD Méthodologie du travail universitaire. (6 h. L1 SHAE) Université Paris Nanterre
2022-2023 : TD Histoire de l’Anthropologie. (48 h : 2 groupes de L1 Histoire de l’art et archéologie) Université Paris Nanterre
2018-2019 : Participation à l’élaboration d’un projet sur les Espaces Sexués Africains en Transformation (ESAT) ANR et DFG aux côtés de Klaus Hamberger, Anna Dessertine, Delphine Manetta, Pietro Formasetti, Hans Peter Hahn et Ismaël Moya.
À Kayar, petite ville de pêcheurs lebu et wolof au nord de Dakar, les arrangements résidentiels multiples semblent échapper à toute règle de résidence. Loin de l’approche typologique, nous proposons de les comprendre à partir de logiques relationnelles et spatiales féminines. Celles-ci sont à l’œuvre à la fois au niveau de l’organisation interne des maisons, où des groupes de brus cuisinent à tour de rôle pour leur belle-mère et leurs belles-sœurs, qu’au niveau des circulations quotidiennes des femmes entre la maison de leur belle-mère et la maison de leur mère. Elles permettent aussi de comprendre l’autonomisation résidentielle progressive des femmes mariées. Cet article amène à concevoir un « cycle féminin wolof » qui pense le groupe domestique de façon dynamique et met en lien des parents féminins : l’épouse, sa mère et sa belle-mère, auxquelles se joignent la njëkke (conjointe ou « mari féminin »), ainsi que ses éventuelles co-épouses réelles ou classificatoires. Chaque femme y est définie par ses actions (cérémonielles ou quotidiennes) dans un espace de sociabilisation féminin.