Recrutée au CNRS en 2015 et au Lesc en 2020, Emmanuelle propose et conçoit des outils de communication interne et/ou externe adaptés aux différents publics, afin de valoriser le domaine de l’anthropologie et l’activité du laboratoire.
Ainsi, elle conseille les chercheurs en matière de communication et réalise l'ensemble des supports de communication :
• Affiches
• Programmes
• Logos
• Motion design
• Illustrations
• Cartographies
...
Elle assure également la mise en forme des contenus du site Internet et veille à son bon fonctionnement.
Responsable du profil twitter, elle utilise cet outil pour communiquer sur les évènements extérieurs au Lesc et valoriser les projets du laboratoire.
Emmanuelle collabore également avec des structures partenaires comme la Société d'ethnologie, la MSH et l'InSHS.
Elle est membre de la cellule d'action directe du projet de l'INSHS "L'anthropologie en partage" visant à offrir plus de visibilité aux recherches en anthropologie et à donner à voir la diversité des approches et des travaux qui font la richesse de cette discipline.
L’anthropologie est peut-être la plus humaine des sciences, puisqu’elle dépend intimement de la personne qui mène la recherche. L’anthropologue construit de façon particulière ses relations aux gens qu’il ou elle rencontre sur le terrain, avec lesquels il ou elle discute et vit parfois, pour comprendre de l’intérieur le fonctionnement de leur société. Chaque recherche pose un regard et propose une analyse sensible sur les matériaux recueillis en enquête. Pour autant, l’anthropologie reste une science, fondée sur des méthodes précises : l’observation, la collecte puis l’analyse de données, sur une grande variété de thématiques et dans une grande diversité de contextes. Elle se pratique en immersion ou non, dans un milieu naturel ou urbain, dans un environnement familier ou étranger, au sein de sa propre société ou très loin, sans références évidentes ni expériences communes. Cette bande dessinée présente 17 recherches incarnées : ici, on s’intéressera aux modistes parisiennes, là aux tatoueurs samoans, ailleurs à un gang portoricain de New York ou à des chasseurs de fantômes britanniques… Une plongée au cœur d’une discipline de terrain.
Pour conclure cette deuxième année du cycle de rencontre Questions d’édition, questions de société, nous souhaitons interroger la médiation scientifique à partir de l’exemple de la bande dessinée. Alors que l’importance des liens entre science et société est partout soulignée, comment diffuser dans le grand public les résultats de la recherche ? Face à la puissance des algorithmes et à la viralité des fake news, comment positionner dans le débat public des travaux argumentés, des recherches parfois ardues ? En somme, comment passer d’une « recherche pour scientifiques » à une « recherche pour citoyens et citoyennes » ? Face à ce constat, la médiation scientifique est fortement soutenue par les diverses institutions de l’enseignement supérieur et de la recherche. Parmi les différents « outils » de médiation, la bande dessinée est souvent considérée comme un média capable de toucher le grand public. Il est vrai que de grands succès de librairie ont eu lieu récemment, comme l’adaptation en bande dessinée du Capital et idéologie de Thomas Piketty (Seuil) ou L’histoire dessinée de la France (La Découverte / La revue dessinée). A l’occasion de la parution d’Anthropologues ! (CNRS éditions), bande dessinée qui présente et « raconte » 17 recherches conduites sur différents continents, nous recevons Emmanuelle Seguin, graphiste et auteur de l’ouvrage, et Frédérique Fogel, directrice de recherche en anthropologie qui a collaboré à l’ouvrage. Comment de tels projets éditoriaux se préparent-ils ? Quelles sont les relations entre illustrateurs et chercheurs ? Comment « user de la BD pour restituer la recherche en anthropologie » (préface de l’ouvrage) ? S’agit-il seulement d’une nouvelle façon de toucher le public ou d’une nouvelle écriture originale de la recherche ?
Les membres du Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative (UMR 7186, Université Paris Nanterre/CNRS) réunis en Assemblée générale le 11 février 2025, expriment leur désaccord à la mise en place du label « Key Labs » que la Présidence du CNRS entend imposer.
Chercheur·es et enseignant·es-chercheur·es statutaires, personnels d’appui à la recherche, doctorant·es et docteur·es du Lesc, joignent leur voix aux nombreuses prises de position déjà exprimées à ce sujet, notamment par la Coordination des responsables des instances du Comité national de la recherche scientifique (C3N), la Conférence des présidents de sections du Comité national (CPCN), les Conseils scientifiques d’institut du CNRS, les sections (dont la 38), les présidences d’université, les directions d’unités de recherche, les sociétés savantes, associations et syndicats représentatifs de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Ils affirment leur désaccord avec la méthode employée et l’absence de concertation et de transparence dont fait preuve la direction du CNRS. Ils expriment leur opposition aux objectifs et conséquences de ce projet, visant à concentrer les moyens du CNRS sur 25% des UMR actuelles. En labellisant un quart des laboratoires, cette réforme tend à hiérarchiser les unités et leurs agents, à déstructurer les collectifs de travail au fondement d’une recherche collaborative, au sein des unités et entre unités, et met en péril le foisonnement et la diversité nécessaire de la recherche.
Face à l’importance de la contestation suscitée par ce projet, Antoine Petit a annoncé un moratoire de plusieurs mois jusqu’à « l’été 2025 ». Les membres du Lesc demandent que les « Key Labs » soient définitivement abandonnés. Ils invitent en outre le CNRS à engager une véritable concertation avec les universités sur le financement et l’appui à l’ensemble des UMR dans le but d’assurer les conditions d’une recherche pérenne, juste et indépendante.