Laëtitia Atlani-Duault, HDR, est Directrice de recherche en anthropologie sociale à l’Institut de recherche pour le développement. (IRD), et Visiting Professor au département d’anthropologie d’Hunter-City University of New York, ainsi qu'à la School of Public Health de Columbia University.
Ses recherches portent sur l'anthropologique critique de l'aide humanitaire, et elle a reçu a reçu pour ses travaux la médaille de bronze du CNRS en anthropologie.
Elle dirige la plateforme de recherche ‘L’humanitaire dans la globalisation’ à la Fondation Maison des Sciences de l’Homme (FMSH) et la collection Le (bien) commun aux Editions de la Maison des Sciences de l'Homme. Elle enseigne à l'EHESS, est co-rédactrice en chef de la revue Socio et membre du Centre d'ethnologie et de sociologie comparative (CNRS/Université Paris-Ouest).
Laëtitia Atlani-Duault, Ph.D, is Visiting Professor both at Columbia University - School of Public Health, and at Hunter CUNY - Social Anthropology Department, in New York, and is Directeur de recherche in Social Anthropology at the French National Institut de recherche pour le développement, in Paris. She is the Director of the FMSH Research Plateform ‘L’humanitaire dans la globalisation’, is a member of the Centre for Ethnology and Comparative Sociology (CNRS/Paris Ouest University) and teaches at the Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS). She is also director of a book series, Le (bien) commun, and co-editor-in-chief of a new social sciences journal, Socio, both at the Fondation Maison des Sciences de l’Homme.
Her research focus is the critical anthropology of humanitarian aid. She is the author of several books and has served as scientific editor of special issues of several journals (see below). Her articles have appeared, inter alia, in The Lancet: Social Science and Medicine; Culture, Medicine and Psychiatry; Transcultural Psychiatry; Public Understanding of Science; Ethnologie Française; the Lancet Infectious Diseases ; Tiers Monde, etc.
Laëtitia Atlani-Duault is the recipient of the prestigious Excellence in Research Award in Social Anthropology (médaille de bronze du CNRS) awarded by France’s National Centre for Scientific Research (CNRS).
Les membres du Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative (UMR 7186, Université Paris Nanterre/CNRS) réunis en Assemblée générale le 11 février 2025, expriment leur désaccord à la mise en place du label « Key Labs » que la Présidence du CNRS entend imposer.
Chercheur·es et enseignant·es-chercheur·es statutaires, personnels d’appui à la recherche, doctorant·es et docteur·es du Lesc, joignent leur voix aux nombreuses prises de position déjà exprimées à ce sujet, notamment par la Coordination des responsables des instances du Comité national de la recherche scientifique (C3N), la Conférence des présidents de sections du Comité national (CPCN), les Conseils scientifiques d’institut du CNRS, les sections (dont la 38), les présidences d’université, les directions d’unités de recherche, les sociétés savantes, associations et syndicats représentatifs de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Ils affirment leur désaccord avec la méthode employée et l’absence de concertation et de transparence dont fait preuve la direction du CNRS. Ils expriment leur opposition aux objectifs et conséquences de ce projet, visant à concentrer les moyens du CNRS sur 25% des UMR actuelles. En labellisant un quart des laboratoires, cette réforme tend à hiérarchiser les unités et leurs agents, à déstructurer les collectifs de travail au fondement d’une recherche collaborative, au sein des unités et entre unités, et met en péril le foisonnement et la diversité nécessaire de la recherche.
Face à l’importance de la contestation suscitée par ce projet, Antoine Petit a annoncé un moratoire de plusieurs mois jusqu’à « l’été 2025 ». Les membres du Lesc demandent que les « Key Labs » soient définitivement abandonnés. Ils invitent en outre le CNRS à engager une véritable concertation avec les universités sur le financement et l’appui à l’ensemble des UMR dans le but d’assurer les conditions d’une recherche pérenne, juste et indépendante.