Publication
Polyphonies amérindiennes. Variations en anthropologie (&) linguistique offertes à Aurore Monod Becquelin – vol. I
Présentation
Le diptyque dont fait partie ce volume I Polyphonies amérindiennes réunit un ensemble pluridisciplinaire de travaux consacrés aux langues et discours d’Amazonie et du monde maya, ainsi qu’à la notion de frontière épaisse et à l’anthropologie de la nuit. Les contributeurs, spécialistes reconnus, s’inspirent ainsi de l’œuvre de la dédicataire de l’ouvrage, Aurore Monod Becquelin, figure pionnière de l’anthropologie américaniste et cheville ouvrière du développement de l’ethnolinguistique en France. À partir d’études de terrain et d’archives, le premier volume explore des thématiques phares de l’anthropologie linguistique, en privilégiant une approche discursive et pragmatique. Différentes formes orales – rituelles, mythiques ou conversationnelles – sont examinées afin de décrypter les mécanismes de leurs agencements linguistiques, poétiques, intertextuels et co-expressifs. Le volume met en valeur les extraits en langue originale ainsi que les enjeux de la traduction de langues très éloignées des nôtres.
Contributeurs : V. Novarina, E. de Vienne, F. Queixalos, A.-C. Taylor, P. Erikson, B. Franchetto, V. Hirtzel, W. Hanks, V. Vapnarsky, J. B. Haviland, O. Le Guen, H. Figuerola, M. Chosson, M. Humberto Ruz, M. Valdovinos
Sommaire
VOL. I : Polyphonies amérindiennes
Valentina Vapnarsky, Philippe Erikson, Marie Chosson et Emmanuel de Vienne,
« Dans les pas d’Aurore » (p. 11)
Bibliographie d’Aurore Monod Becquelin (p. 41)
(Prélude) Valère Novarina,
« Quatre cent vingt-huit temps » (p. 53)
Première partie : Amazonie
Emmanuel de Vienne,
« L’aurore vient à nous vers le fleuve. Note sur les auxiliaires directionnels Trumai » (p. 59)
Francesc Queixalos,
« Un applicatif nominal » (p. 71)
Anne-Christine Taylor,
« “Une brève histoire des Hommes”. Petit exercice de traduction » (p. 79)
Philippe Erikson,
« Jeunes pousses et âges de la vie chez les Matis (Amazonas, Brésil). Escapades lexicographiques en terres amérindiennes » (p. 95)
Bruna Franchetto,
« Femmes en métamorphose » (p. 111)
Vincent Hirtzel,
« Passions contrariées. Récits de femmes rebelles du Haut Xingu aux Guyanes » (p. 147)
Deuxième partie : Mayas
William Hanks,
« Sáantiguar: The first six breaths » (p. 181)
Valentina Vapnarsky,
« En cet instant… les “maintenant” du maya yucatèque. Multidimensionalité et sociocentricité de la deixis temporelle » (p. 205)
John B. Haviland,
« “Nojon beel xal, xk’oon lok’el ts’in at’ele” (Me voy satisfecho, así llego bien al trabajo): multimodal polyphonies, phatic communion, and metaconversation in a Tseltal encounter » (p. 247)
Olivier Le Guen,
« Intertextualidad y variaciones en la tradición oral maya yucateca de Campeche. Análisis del canto “¡Ay Dios Juanita!” » (p. 275)
Helios Figuerola,
« De la disputa del brujo y el terapeuta por controlar la vida de la parturienta y su hijo entre los tseltal de San Juan Evangelista Kankuk’, en las Altas Tierras de Chiapas » (p. 321)
Marie Chosson,
« Trouver le ton juste pour sauver les âmes tseltal. La difficile mission de conjuguer deux traditions oratoires dans l’élaboration des sermons coloniaux » (p. 351)
Mario Humberto Ruz,
« Una distinta aurora: la nobleza maya colonial » (p. 377)
Margarita Valdovinos,
« La consolidación de los estudios mayistas en Francia » (p. 407)