Évènements

Soutenance de thèse de Nathaniel Gernez

Soutenances (thèses, HDR)

Jeudi 08 Juin 2017 14:00
Salle 308F du LESC (3e étage)
MSH Mondes (bât. Ginouvès)
21, allée de l’Université, Nanterre

Présentation

Langue nationale et plurilinguisme en Tanzanie : une ethnographie des pratiques chez les Hehe d’Iringa

Thèse réalisée sous la direction d'Anne-Marie Peatrik

Le Jury est composé de :

Mme Nathalie Bonini, Maître de conférences, Université François Rabelais de Tours
Mme Isabelle Léglise, Directrice de recherche, CNRS
Mme Cécile Leguy, Professeur, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 (rapporteur)
Mme Katell Morand, Maître de conférences, Université Paris Nanterre
Mme Anne-Marie PEATRIK, Directeur de Recherche émérite, CNRS (directeur de la thèse)
Mr Gérard Philippson, Professeur émérite, INALCO (rapporteur)
Mme Valentina Vapnarsky, Chargée de recherche, CNRS Université Paris Nanterre

Résumé
Cette étude se propose d’aborder, par l’ethnographie, les pratiques plurilingues des Hehe, une population vivant dans la région d’Iringa située sur les hautes terres du sud de la Tanzanie. Ce pays d’une grande diversité linguistique a forgé son unité nationale sur la promotion et l’idéologisation d’une langue particulière, le kiswahili. L’idéologie linguistique dominante qui découle de cette histoire singulière, déconsidère les langues locales et occulte la réalité des pratiques plurilingues du quotidien. D’où le projet d’interroger les choix linguistiques et le recours à l’alternance codique (principalement entre le kihehe et le kiswahili, plus rarement l’anglais) dans deux villages de la région d’Iringa : à L’École, primaire et secondaire, à l’Église, catholique et protestante, dans une radio locale, au centre d’un village, chez des particuliers, au sein d’un groupe de jeunes et dans des bars d’alcool artisanal. L’analyse de ces interactions permet d’appréhender les dynamiques concurrentielles en termes de prestige et de sphères d’usage, entre le kihehe, le kiswahili et l’anglais ; de même, elle révèle par touches successives différents aspects des représentations linguistiques de nos interlocuteurs, leur attachement affectif aux langues, ainsi que la possibilité d’un positionnement identificatoire « entre les langues » mobilisé à la fois par la maîtrise du kiswahili et du kihehe. En ce sens, la présente thèse propose une contribution d’anthropologie linguistique à la question du plurilinguisme, visant à en renouveler l’approche.
Mots-clefs : plurilinguisme, ethnographie, alternance codique, idéologie linguistique, contact de langues, kihehe, kiswahili, École, Église, identité, identification, Hehe, Iringa, Tanzanie

 

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