Sous les auspices d’un joyeux acronyme – archivari – paraissait, il n’y a pas tout à fait vingt ans, un numéro (double) de la revue Gradhiva. À l’issue de quinze autres années d’existence, ce périodique original, qui était encore d’histoire et d’archives de l’anthropologie, et non d’anthropologie et d’histoire des arts, entendait marquer une étape, à la veille de mutations institutionnelles que l’on savait décisives pour la discipline ethnologique et le destin de ses archives, en dressant le premier bilan d’un certain nombre d’opérations autant qu’en proposant des pistes pour l’avenir. En repartant de la relecture réjouissante du texte introductif de Jean Jamin et Françoise Zonabend (archivari, soit l’infinitif passif latin du verbe qui pourrait signifier « être archivé »), cette intervention se propose de mettre en regard les manières par lesquelles ont été archivées les matériaux savants et politiques du conglomérat ethno-anthropologique en France en amont et en aval de son moment « Gradhiva » (1986-2006).
« Anthropologie à Nanterre » est un séminaire d’anthropologie généraliste, organisé par le Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative et le Département d’anthropologie de l’université Paris Nanterre. Le séminaire a lieu un mardi sur deux de 14h à 16h à la MSH Mondes, bâtiment René-Ginouvès, salle 308F (3e étage).
Le programme : semestre 2
Les séances sont ouvertes à toutes et tous.
Organisation : Estelle Amy de la Bretèque, Emmanuel de Vienne (semestre 1) ; Pascale Dollfus, Anne Yvonne Guillou (semestre 2)